Une bonne journée pour le SCFP
27 juin 2005
Appelé à choisir son agent négociateur par
vote secret, le personnel en soins infirmiers et
cardio-respiratoires de l’Institut universitaire de gériatrie de
Montréal a opté pour le Syndicat canadien de la fonction publique
(SCFP-FTQ), lequel a recueilli l’appui de 97 syndiqués contre 85
pour l’AIM (FIIQ). Il s’agit d’un gain net de 154 membres.
Seule organisation en lice pour les catégories 2 et 3, le SCFP
continuera à représenter le personnel paratechnique, les services
auxiliaires et les employés de métiers, ainsi que le personnel de
bureau, des techniciens et des professionnels de l’administration
de cette institution.
Un autre résultat dans l’ouest de
Montréal
D’autre part, au Centre de santé et de services sociaux (CSSS)
René-Cassin et NDG/Montréal Ouest, le personnel a choisi des
syndicats différents pour les trois premières catégories d’emploi,
soit le Syndicat canadien de la fonction publique (SCFP-FTQ), la
FIIQ et la CSN.
Globalement, les résultats au CSSS René-Cassin et Notre-Dame de
Grâce font que le nombre total de membres SCFP reste à peu près
identique. Voici les résultats pour chaque catégorie d’employés.
Dans la catégorie dite paratechnique, des services auxiliaires et
des métiers, le SCFP a obtenu 122 voix contre 48 pour la CSN. Il
remporte donc la victoire avec 70 % des voix exprimées.
Dans la catégorie du personnel en soins infirmiers et
cardio-respiratoires, la FIIQ l’emporte avec 115 voix contre 40
pour la SCFP.
Dans la catégorie du personnel de bureau, des techniciens et des
professionnels de l’administration, la CSN l’emporte avec 32 voix
contre 25 pour le SCFP, ce qui représente tout de même une
progression pour le syndicat de la FTQ qui, au départ, ne comptait
que 19 membres dans cette catégorie d’employés.
Le Centre de santé et de services sociaux René-Cassin et
NDG/Montréal Ouest dessert, comme son nom l’indique, une partie de
la population de l’ouest de l’île de Montréal. Sa mission comporte
trois volets, CLSC, CH et CHSLD, et il regroupe plusieurs
établissements de santé dont le Centre hospitalier Richardson.
La loi 30
Dans la foulée des fusions des établissements de la santé et de
services sociaux, la loi 30 a forcé la tenue de votes d’allégeance
syndicale et oblige les travailleurs à choisir quelle centrale
syndicale les représentera désormais. Ces votes vont s’échelonner
jusqu’à l’automne 2005.