Vote de grève des employées qui s’occupent de la SAAQ dans la région de Saint-Hubert
12 mars 2013
Réunies hier en assemblée générale, les
salariées du Club optimiste Laflèche affectées au mandat de la
Société de lassurance automobile du Québec (SAAQ) de la région de
Saint-Hubert ont voté à lunanimité pour des moyens de pression
pouvant aller jusquà la grève. Les sept travailleuses du SCFP 5051
sont indignées par le fait quils narrivent pas à signer une
nouvelle convention collective, malgré le fait quune entente de
principe ait été acceptée par les membres le 19 décembre dernier.
«Cest une curieuse situation.
Nous avions eu une entente de principe et le soir même les
salariées ont donné leur aval. Nous avions même une date de
signature, mais lemployeur a décidé quil ne voulait plus signer
la convention collective, car il narrive pas à gérer
lorganisation du travail au niveau des responsabilités»,
indique Manon Bienvenue, présidente du SCFP 5051.
Étant donné la situation, lemployeur en profite pour faire une
vingtaine de changements dans le contrat de travail. Notamment, il
veut que la gérante (cadre) puisse effectuer 20 heures de travail
par semaine au niveau des tâches de lunité daccréditation.
«Cest impraticable, si on va de
lavant comme ça, la gérante empêcherait une personne salariée de
faire un horaire hebdomadaire normal», ajoute Nathalie
Courchesne, conseillère syndicale SCFP.
Un autre point de litige entre les parties
concerne le temps accordé pour la fermeture de la succursale.
«Lemployeur demande que les
tâches soient accomplies en une vingtaine de minutes, sinon, il
disciplinera. Avec les méthodes de travail en cours présentement,
il est impensable deffectuer ces tâches dans ce délai»
précise Manon Bienvenue.
Généralement, les deux parties doivent être daccord pour soumettre
un différend devant un arbitre. Par contre, étant donné que ce
contrat de travail serait la première convention collective entre
les parties, le syndicat a le droit de demander un arbitrage de
façon unilatérale. Il songe sérieusement à le faire.