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Vie syndicale

APPUI À LA NÉGOCIATION ET L’APPLICATION DE LA CONVENTION COLLECTIVE

Les syndicats locaux membres du SCFP sont autonomes et maîtres de leur décisions. Les pouvoirs décisifs soit, l’élection de l’exécutif, des membres de comités, l’adoption de la convention collective, l’adoption ou le rejet des offres patronales, le montant de la cotisation, etc., sont détenus par l’assemblée générale composée de tous les membres d’un syndicat local.

Le SCFP a une fière histoire de militantisme, en grande partie due au fait que les membres exercent un contrôle local sur leurs propres affaires syndicales. Ainsi, les groupes de travailleuses et travailleurs, regroupés en syndicat local, prennent librement toutes les décisions qui les concernent. Ils réfléchissent et agissent en fonction de leurs réalités quotidiennes.

Dès son adhésion au SCFP, chaque syndicat se voit assigner un conseiller ou une conseillère, professionnel des relations du travail, pour soutenir et accompagner les élus locaux dans leur travail. Particulièrement efficaces lorsqu’il s’agit de négocier une convention collective ou de la faire appliquer, ils apportent une aide indispensable, notamment en matière de griefs, d’arbitrage, d’accidents et de santé-sécurité du travail, de fonds de retraite, etc.

Au SCFP, c’est par l’intermédiaire du conseiller syndical que sont accessibles les autres services spécialisés pouvant toucher directement les membres, comme l’évaluation des emplois, le service juridique, la recherche, les communications, les droits de la personne, la santé-sécurité et autres.

En cas de conflit

Personne ne souhaite être en conflit de travail. Mais si les membres d’un syndicat local décident démocratiquement et majoritairement d’exercer leur droit de grève, ou encore subissent un lock-out décrété par leur employeur, le SCFP sera là pour les soutenir.

Le SCFP dispose d’une Caisse nationale de grève et aussi d’une Caisse nationale de défense.

Les allocations de grève

Parce que le SCFP regroupe plus de 650,000 adhérents d’un bout à l’autre du Canada (données de 2015), il peut verser de bonnes allocations en cas de grève (ou de lock-out).

Le fonds de grève du SCFP est alimenté par un pourcentage prédéterminé de la cotisation versée par chacun des membres de tout le Canada. En cas de conflit de travail, tout membre a droit à une allocation de 60$ par jour, jusqu’à concurrence de 300$ par semaine (sommes exemptes d’impôt).

Les assurances en cas de conflit

Pendant toute la durée d’un conflit, la Caisse nationale de grève du SCFP paie les primes d’assurance collective (vie, maladie et hospitalisation) des membres d’un syndicat local en grève (ou en lock-out). De plus, si un employeur refuse de continuer à payer sa part des primes, mettant ainsi en péril les polices d’assurance, la caisse de grève paie le coût total des régimes pendant toute la durée de l’arrêt de travail. La protection dont vous et votre famille bénéficiez en temps normal reste alors totalement maintenue.

Les campagnes à frais partagés

La Caisse nationale de défense sert à soutenir financièrement les campagnes d’opinion menées par un syndicat local. On parle dans ce cas de campagne de relations publiques dont les coûts sont partagés entre le syndicat local et le SCFP, habituellement en parts égales. Règle générale, ces campagnes se déploient en dehors des périodes de négociation.

Campagnes en période de négociation

D’autre part, la Caisse nationale de grève, distincte de la caisse de grève, peut défrayer entièrement les coûts d’une opération de relations publiques d’un syndicat local. On parle dans ce cas soit de campagne visant à éviter la grève ou de campagne de soutien à la grève lorsqu’un conflit de travail est déjà en cours.

Soutien juridique

La Caisse nationale de grève apporte aussi son soutien lorsque des questions d’ordre juridique surviennent lors d’un conflit de travail.

Règlements de la Caisse nationale de défense et la Caisse nationale de grève

En un coup d’oeil

Pour comprendre l’obtention de l’appui financier de la Caisse nationale de grève et de la Caisse nationale de défense.

En savoir plus

Campagnes publiques

À l’ère des communications, le SCFP sait l’importance de bien faire comprendre les revendications de ses membres, qu’elles concernent l’ensemble de la société ou qu’il s’agisse d’enjeux particuliers à un groupe de syndiqués. C’est pourquoi, chaque année, le SCFP investit des sommes importantes pour soutenir ses membres dans le cadre de campagnes d’opinion.

Selon les enjeux et les groupes en cause, ces campagnes peuvent prendre diverses formes et recourir à divers moyens: actions menées sur le terrain, distribution de dépliants, annonces dans les journaux, à la radio, la télé, campagne sur Internet, etc.

Au SCFP, on distingue les campagnes selon leur modalité de financement. Ce sont:

  1. les campagnes à coût ou à frais partagés;
  2. les campagnes visant à éviter la grève;
  3. les campagnes de soutien à la grève (ou de soutien aux membres en lock-out);
  4. les campagnes financées par des budgets spécifiques.
Campagnes à frais partagés

Les coûts des ces campagnes sont partagés en parts égales entre le syndicat local et le SCFP, et l’initiative vient du syndicat local (ou encore d’un regroupement de syndicats locaux). La campagne vise un problème particulier des membres ou une préoccupation importante pour la collectivité locale. Le contenu et la stratégie de la campagne sont élaborés par les élus locaux avec le conseiller ou la conseillère syndicale attitré et un conseiller aux communications du SCFP.

Ce type de campagne est financé à même la Caisse nationale de défense. Une réglementation simple détermine la procédure à suivre et les frais pouvant être remboursés.

Campagnes pour éviter la grève

Ces campagnes sont financées à 100% par la Caisse nationale de grève. Elles servent en général à expliquer à l’opinion publique les enjeux d’une négociation dans une collectivité locale. Ce type de campagne survient en cours de négociation et après un vote de grève. C’est une ultime tentative pour faire comprendre le bien-fondé de ses revendications et tenter d’éviter le recours à la grève.

Campagnes de soutien à la grève

Ces campagnes sont financées à 100% par la Caisse nationale de grève. Elles servent à soutenir les campagnes publiques des membres d’un syndicat local qui ont résolu démocratiquement de recourir à l’exercice du droit de grève. Les sommes allouées à ces campagnes défraient les coûts d’une campagne donnée. Elles sont distinctes des indemnités de grèves versées aux syndiqués.

Règlements de la Caisse nationale de défense et la Caisse nationale de grève