Victoire pour les mécaniciens en bâtiment de l’Université de Montréal
6 décembre 2012
Les mécaniciens en bâtiment de lUniversité de
Montréal ont adopté une nouvelle convention collective réglant un
important litige. 100% dentre eux lont approuvée en assemblée
générale ce mercredi. Leur syndicat a réussi à annuler labolition
de plusieurs postes et un chamboulement des horaires. Ainsi, une
bonne protection des bâtiments et équipements de luniversité sera
assurée. Ces employés agissent en effet comme premiers répondants
lors dincidents touchant lélectricité, la plomberie, le gaz, le
chauffage, etc.
Plus tôt cet automne, le Syndicat canadien de la fonction publique
(SCFP) avait sonné lalarme sur cette question de lorganisation du
travail. Le syndicat craignait une aggravation des pannes et
incidents techniques faute dune présence suffisante des quelque 18
mécaniciens en bâtiment. Il avait donné en exemple la panne
informatique majeure de cinq jours qui a gravement perturbé la
rentrée en août dernier.
Le 24 août dernier, une alarme dincendie
avait été déclenchée dans la salle des serveurs à la Direction
générale de linformatique de lUniversité de Montréal. Comme aucun
mécanicien en bâtiment nétait de garde, les pompiers appelés sur
les lieux nont pas été adéquatement orientés dans leur travail.
Des mises hors tension insuffisamment ciblées ont alors causé des
pannes informatiques et téléphoniques majeures.
Par la suite, le 18 octobre, les mécaniciens en bâtiment avaient
voté par 93% en faveur de moyens de pression pouvant aller jusquà
la grève.
Le nouveau contrat de travail comporte notamment des augmentations
salariales selon la politique salariale du gouvernement du Québec
(PSG) ainsi quune mise à jour de la disposition dapprentissage et
de compagnonnage.
«Les mécaniciens en bâtiment ont
obtenu gain de cause. La nouvelle convention collective permettra
quils soient en nombre suffisant pour bien remplir leur rôle
dentretien et de prévention. En bout de ligne, cest toute la
communauté universitaire qui va bénéficier de cette
stabilité», a expliqué Guy De Blois, conseiller au SCFP.
Comptant plus de 111,000 membres au Québec, le SCFP représente
quelque 11,000 membres dans les universités, principalement des
employés de soutien.