«Je veux qu’on active encore davantage notre flamme militante!»
16 mai 2017
Mardi matin, en ouverture du 30e congrès du SCFP-Québec, le président Denis Bolduc a tracé son bilan des deux dernières années et expliqué sa vision pour les deux prochaines. D’entrée de jeu, il a résumé la gravité de la situation en politique provinciale.
«On a un gouvernement du Québec qui est à 100% au service d’une petite élite. Jamais on n’aurait pensé voir un gouvernement aussi indifférent, aussi condescendant envers le reste de la population», a-t-il déploré.
«Les ravages de messieurs Couillard, Moreau et Barrette s’étendent en santé, en éducation, dans le secteur municipal – entre autres! Le SCFP a fait un travail gigantesque pour limiter les dégâts. Mais il faut que ça arrête! Et le jour où ça va cesser, c’est le jour où on va leur montrer la porte», a-t-il scandé.
Il a ensuite parlé de l’action politique du SCFP-Québec dans une perspective plus large.
«C’est pas sorcier: l’action politique, c’est tous les gestes qu’on pose, dans notre vie de militantes et de militants, pour faire connaître notre cause, nos revendications, nos campagnes, notre mouvement, auprès du reste de la société.
«Ça n’a pas besoin d’être de grands discours, ça n’a pas besoin d’être des discussions complexes. Ça peut être de petits gestes, tout simples, au quotidien.
Au SCFP, nous avons beaucoup de bonnes idées, nous avons énormément de revendications pour améliorer autant nos milieux de travail que le reste de la société. Pour obtenir davantage de victoires, pour changer le cours des choses plus souvent, il faut nous faire plus d’alliés et il faut convaincre plus d’adversaires du bien-fondé de nos revendications», a lancé Denis Bolduc.
Par la suite, il a salué le succès de la grande campagne d’affiliation syndicale «Le choix santé» du SCFP-Québec dans la santé et les services sociaux.
«Ça nous démontre que le modèle du SCFP est solide. Il est solide grâce à l’autonomie des sections locales; grâce à la diversité des secteurs; grâce à des services aux membres accessibles et efficaces; grâce à notre respect des membres, à qui on donne l’heure juste», a-t-il souligné.
En conclusion, Denis Bolduc a proposé une marche à suivre pour les deux prochaines années.
«Dans les deux prochaines années, je veux qu’on active encore davantage notre flamme militante, que tout le monde au SCFP-Québec se l’approprie.
«Je veux qu’on sorte de nos sentiers battus, qu’on sorte de notre quotidien, qu’on se fasse entendre. Il faut que tout le monde au Québec sache qui on est, pour que nous marquions toujours plus de points avec nos revendications.
Le SCFP-Québec, c’est une organisation humaine, à échelle humaine. Nous sommes proches de nos membres. Nous prenons soin de nos membres», a-t-il résumé.