Vers une grève à la Société québécoise des infrastructures?
28 février 2024
Le Syndicat des professionnelles et professionnels de la Société québécoise des infrastructures (SPSQI), section locale 5522 du SCFP, a déposé aujourd’hui une offre de règlement en vue du renouvellement de la convention collective de ses membres, le tout avec pour objectif d’obtenir une paix industrielle. Comme la dernière offre syndicale de novembre 2023 est restée sans réponse, un avis de grève sera tout de même envoyé pour enclencher une grève débutant le 12 mars prochain. Le syndicat dénonce vigoureusement la lenteur de la négociation. L’employeur ne cherche qu’à gagner du temps sans se soucier des 231 travailleurs et travailleuses qui ont quitté l’établissement depuis 2021 ainsi que des conséquences négatives sur les personnes salariées qui demeurent en poste.
« En se prononçant à 89,7 % en faveur d’une grève de cinq jours, nos membres ont été clairs : ils souhaitent une entente rapidement et sont prêts à prendre les moyens pour l’obtenir. Nous sommes sans contrat de travail depuis quatre ans. Nos conditions de travail actuelles ne nous permettent pas de retenir plusieurs de nos syndiqué(e)s, qui quittent la SQI à une vitesse inquiétante, entraînant une perte d’expertise », a déclaré Mario Laroche, président de la section locale 5522 du SCFP.
Le SPSQI regroupe les 735 ingénieur(e)s, architectes, chargé(e)s de projet, conseillères et conseillers immobiliers et les autres personnes professionnelles planifiant et gérant les projets majeurs et l’entretien des bâtiments du gouvernement du Québec dont la SQI est la propriétaire. Ces grands chantiers incluent notamment la construction de l’ensemble des Maisons des aînés, des nouveaux centres hospitaliers, des nouvelles écoles secondaires ainsi que les travaux de rénovation et de construction des palais de justice et établissements de détention partout au Québec.