Une manif… et un vote de grève
22 mars 2002
De laction dans les dernières semaines dans le secteur
universitaire. Le 7 mars dernier, à lUniversité du Québec à
Trois-Rivières (UQTR), les membres du personnel de soutien (SCFP
1800) ont pris une pause très syndicale devant le bureau de la
rectrice. En effet, quelque 80 employés de soutien, principalement
des femmes, ont rappelé à la direction de lUQTR et aux médias que
les récentes propositions de linstitution dans le dossier de
léquité salariale sont tout à fait inacceptables. Dautre part, à
lÉcole de technologie supérieure (ÉTS), une autre constituante de
lUniversité du Québec, le personnel de soutien négocie
présentement le renouvellement de sa convention collective. À la
demande de la partie patronale, les négociations se déroulent en
présence dun conciliateur nommé par le ministère du Travail.
Mais les discussions pourraient bientôt prendre une autre tournure
car cest dans une proportion de 71 % que les membres du SCFP 3187
ont récemment rejeté les offres patronales et accordé à leur
exécutif syndical le mandat de déclencher des moyens de pression, y
compris la grève générale, à loccasion dune assemblée générale
qui a réuni plus des deux tiers des membres du syndicat. Alors que
lÉTS continue de poursuivre son expansion, le président du
syndicat, Yves Nadeau, considère « que cest maintenant aux
employés de soutien de bénéficier de la croissance fulgurante de
lÉTS », position facile à justifier quand on connaît les
restrictions que ces travailleurs ont dû subir dans les dix
dernières années. Au moment décrire ces lignes (22 mars), le
syndicat décidait de mettre sa menace à exécution et prévoyait le
déclenchement de la grève générale illimitée dès lundi matin, 25
mars. De son côté, le ministère du Travail convoquait les deux
parties pour une ultime rencontre samedi, 23 mars.Rendez-vous sur
le site Web scfp.qc.ca pour la suite des événements.