Une ignorance abyssale en matière de relations du travail
8 octobre 2013
Le mois dernier, le maire de Québec a déclaré
qu’il ne voulait pas de négociation avec ses employés pendant la
campagne électorale. Pourtant, depuis le début de cette campagne,
il négocie chaque jour sur la place publique.
Parmi ses hauts faits d’armes, on rappellera que son administration
a été condamnée pour le lock-out illégal des auxiliaires cols bleus
en 2012, tout comme pour la sous-traitance illégale de la collecte
des ordures ménagères, ce qui a coûté des millions aux citoyens.
Les déclarations entendues mardi matin démontrent, une fois de
plus, l’ignorance abyssale du maire en matière de relations de
travail.
Le syndicat des cols bleus de Québec n’émettra pas d’autres
commentaires aujourd’hui que ceux qui sont dans ce communiqué.
Les cols bleus de Québec sont au nombre d’environ 1100. Leur
convention collective est échue depuis le 31 décembre 2010.
Les négociations entre la Ville de Québec et ses cols bleus ont
commencé en février 2011. Depuis cette date, les parties syndicale
et patronale ont tenu 40 séances de négociation, dont 31 en
présence dune médiatrice nommée par le ministère du Travail. Du 24
mai 2012 au 21 décembre 2012, les cols bleus ont exercé une grève
des heures supplémentaires. Ils navaient pas exercé de droit de
grève depuis plus de 25 ans.
Comptant plus de 111,000 membres au Québec, le
SCFP représente environ 70 % de lensemble des employés municipaux
au Québec, soit 30,500 membres. Le SCFP est de plus présent dans
les secteurs suivants: les affaires sociales, les communications,
léducation, lénergie, les sociétés dÉtat et organismes publics,
les transports aérien et urbain, le secteur mixte ainsi que les
universités