UNE ENTENTE DE SEPT ANS AU PORT DE QUÉBEC
21 octobre 2003
C’est ce matin qu’a eu lieu la
signature officielle d’un nouveau contrat de travail entre la
Société des arrimeurs de Québec (SAQ) et le Syndicat des débardeurs
du port de Québec. Employeur et employés viennent de s’entendre sur
les termes d’un nouveau contrat de travail d’une durée de sept ans,
soit du 1er juin 2003 au 31 mai 2010.
Pour la première fois dans l’histoire des relations du travail
parfois difficiles au port de Québec, un règlement survient sans
que les parties recourent aux services d’un tiers et sans conflit.
Lors d’un point de presse tenu ce matin, à Québec, Guy Lamontagne
respectivement directeur des ressources humaines et des services
administratifs de la SAQ et Stéphan Arsenault, président du
syndicat, ont publiquement commenté cette entente.
Le directeur de la SAQ a déclaré que «la durée de cette
négociation représente probablement une première dans l’histoire
des relations de travail du Port. Nous nous sommes entendus dès le
début sur l’approche visant à régler les irritants qui subsistaient
des conventions précédentes en particulier sur la flexibilité des
horaires et le déploiement des équipes de travail requises pour
transborder les marchandises. Cette nouvelle façon de travailler
permettra de mieux répondre aux besoins des armateurs et
d’accroître l’efficacité de nos intervenants avec le nombre de
débardeurs nécessaires.»
Pour sa part, le président du syndicat des débardeurs a précisé que
«les discussions n’ont pas toujours été faciles. Mais, de part
et d’autre, nous avons su trouver les moyens de nous entendre, et
c’est ce qui reste le plus important. Par-dessus tout, je crois que
les deux parties ont compris qu’elles avaient intérêt à s’entendre
et que les problèmes et les attentes de chacun doivent devenir des
dossiers communs.» Il a par la suite ajouté que la nouvelle
convention collective a trois grands mérites : «l’amélioration du
service aux clients du port; une stabilité d’emploi et une paix
d’esprit; et la fin de la baisse de la main-d’uvre par, entre
autres, l’embauche de nouvelles personnes.»
Stéphan Arsenault a conclu en disant qu’ «à partir de
maintenant, cette union, ce partenariat, sera un travail quotidien
pour les deux parties qui devront s’atteler à la tâche pour
continuer de cultiver cette bonne entente. Et cela dans les
multiples dossiers, problèmes de la vie quotidienne et défis qui
s’offriront à nous, pour les semaines, les mois et les années à
venir.»