Un non retentissant aux offres salariales de l’Université de Sherbrooke
23 mars 2011
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Syndicat des employées et employés de soutien de l’Université de
Sherbrooke (SEESUS-SCFP 7498).
Photo Claude Roussel
Ce midi, les membres du Syndicat des employées
et employés de soutien de l’Université de Sherbrooke (SEESUS, SCFP
7498) ont manifesté en grand nombre sur le campus pour refuser des
offres salariales nettement insuffisantes. Plusieurs autres
associations se sont jointes aux employés de soutien, notamment le
Syndicat des professeures et professeurs (SPPUS) et l’Association
du personnel administratif et professionnel (APAPUS), dont les
membres ont reçu les mêmes offres. Au total, plus de 800 personnes
ont pris part à la manifestation.
«Ces dernières années, les
employés de soutien de l’Université, qui gagnent en moyenne 30,000$
par année, ont subi des gels ou des augmentations sous l’inflation.
Maintenant, si nous acceptions l’offre patronale, nous deviendrions
les employés les moins bien payés du réseau universitaire
québécois. Pourtant, notre employeur est l’une des universités les
moins endettées au Québec», a déclaré Stéphane Caron,
président du SEESUS.
«En 2009, nous étions parmi les
employés de soutien les moins bien payés du réseau universitaire au
Québec. Pour 2010 et 2011, nos homologues de l’UQAM, de l’UQTR, de
l’UQAC et de l’UQO ont obtenu des augmentations qui battent de 2%
par année les offres de notre université. Aujourd’hui, nous sommes
nombreux à demander un peu plus de respect aux dirigeants de
l’Université de Sherbrooke», a conclu Stéphane Caron.
En octobre dernier, les quelque 1400 membres
du SEESUS se sont prononcés à 88 % en faveur de moyens de pression
pouvant aller jusqu’à la grève. Ils sont sans contrat de travail
depuis le 1er janvier 2009, à l’exception d’une centaine d’employés
de la recherche qui sont en attente de renouvellement depuis juin
2006, soit près de cinq ans.