«Au départ,
les formateurs et leurs étudiants étaient un peu intimidés et
déstabilisés par l’équipement et la façon de procéder. Mais
rapidement, ils se sont ajustés, ont pris de l’aisance, et au
final, ils ont aimé l’expérience. Notre premier essai avec la
vidéoconférence est donc un succès. Cela ouvre de belles
perspectives pour l’avenir», selon Daniel Legault,
coordonnateur du
Service de la formation du SCFP au Québec.

«Nos formateurs ne peuvent
malheureusement pas toujours se déplacer pour donner des cours à
des petits groupes loin des grands centres urbains. La
vidéoconférence va donc élargir l’offre de services à nos membres
de l’Abitibi-Témiscamingue et éventuellement à ceux d’autres
régions éloignées», a conclu Daniel Legault.

Les équipements de vidéoconférence au bureau provincial de Montréal
et au bureau régional de l’Abitibi ont été installés l’été dernier,
puis ont subi des ajustements cet automne. Au-delà de la formation,
ils seront utilisés à de multiples fins par les membres et le
personnel du SCFP, qui pourront ainsi économiser beaucoup de temps,
d’argent et de carburant.

Le SCFP est le syndicat qui, au Québec, forme le plus grand nombre
de personnes syndiquées. C’est aussi le syndicat qui offre
la plus grande variété de cours, soit une quarantaine. Environ
200 cours sont donnés chaque année, la plupart pour une durée de
trois jours.