UN BRASSAGE DE STRUCTURES STÉRILE!
29 mars 2004

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politiques rétrogrades du gouvernement Charest. Photos Service
de l’information
Près de 200 syndiqués du SCFP, du SQEES-298
(FTQ), de la CSN, de la FIIQ et de la CSQ, dont une centaine de
membres de notre secteur des Affaires sociales, ont manifesté
aujourd’hui contre la proposition de l’Agence de développement des
réseaux locaux de services de santé et de services sociaux de
Montréal (surnommée la «patente à Couillard»).
Même si nous sommes d’accord avec l’objectif de «rapprocher les
services de la population», le SCFP et les autres organisations
syndicales ne peuvent accepter la proposition de l’Agence de
Montréal. Fondamentalement, ce plan ne permettra pas d’atteindre
les objectifs annoncés:
· Les ressources financières et humaines ne sont pas assurées pour
régler les problèmes actuels et ce n’est pas la fusion
d’établissement qui y changera quelque chose;
· Un véritable réseau de services intégrés doit pouvoir compter sur
l’adhésion de l’ensemble des médecins généralistes, or il n’y a
aucune garantie en ce sens et l’Agence n’a pas le pouvoir de les
contraindre à agir en ce sens. Ce facteur constitue une entrave
majeure à la mise sur pied de réseaux intégrés de services;
· Le concept de territoire, tel que présenté, est statique,
théorique et incompatible avec la liberté de choix;
· Les ressources financières pour l’informatisation de ce nouveau
réseau ne sont pas assurées.
Non seulement les conditions requises pour réaliser de véritables
réseaux de services ne sont pas réunis, mais la proposition
actuelle de l’Agence de Montréal aura des impacts négatifs majeurs
: la mission psychosociale et préventive des CLSC est mise en
péril, les CHSLD vont continuer à se dégrader, dans une
méga-structure, les délais risquent fort d’augmenter, le personnel
est ignoré et mis de côté et on porte atteinte à la démocratisation
du système en l’éloignant du citoyen.
L’Agence de Montréal doit donc revoir ses propositions et refaire
ses devoirs afin de mettre en place une structure qui réponde
réellement aux besoins de la population en matière de santé et de
bien-être.
Grève générale
Le CPAS à l’avant-garde
Le Conseil provincial des affaires sociales a obtenu sans problème
un fort mandat de grève. La semaine dernière, 78 syndicats locaux
du CPAS avaient déjà obtenu de leurs assemblées générales un mandat
de grève générale. Le CPAS détient donc un mandat de grève
puisqu’il a déjà facilement franchi le cap de 61 syndicats locaux
favorables à cette action contre les politiques du gouvernement
Charest.
Le CPAS est le premier regroupement syndical à obtenir son mandat
dans le cadre de la campagne de mobilisation de l’ensemble des
organisations syndicales au Québec. La riposte au démantèlement des
services publics et aux attaques antisyndicales du gouvernement
Charest est donc bien enclenchée!