TURBULENCES
21 mai 2003
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SCFP
Attentats contre les tours jumelles et le Pentagone, guerre contre
l’Irak, SRAS et présence de Toronto sur la «liste noire» de l’OMS,
décidément, les temps sont durs pour les transporteurs aériens. Au
Québec, le SCFP représente quelque 2000 personnes dans ce secteur
d’activité qui vit des heures particulièrement difficiles.
Chez Air Transat, près de 500 employés ont été remerciés
dernièrement. Au Québec, nous avons été relativement épargnés :
beaucoup de coupures de postes ont été effectuées chez les employés
non-syndiqués ou dans d’autres syndicats. De plus, plusieurs postes
ont été abolis en Ontario. Cependant, la situation est encore
précaire et nous sommes prêts à défendre le personnel navigant et
le personnel au sol d’Air Transat dans l’éventualité où l’employeur
voudrait s’en prendre à eux.
Pour sa part, Air Canada a fait une déclaration d’insolvabilité,
c’est-à-dire que le 1er avril dernier, elle s’est placée sous la
protection de la Loi sur les arrangements avec les créanciers
des compagnies. Les parties sont toujours devant un médiateur,
le juge James Farley, pour renégocier les conditions de travail des
employés et restructurer la compagnie. Cette situation est
particulièrement pénible pour les 7500 agents et agentes de bord
qui venaient tout juste de
renégocier leur contrat de travail.
L’employeur doit maintenant présenter ses propositions définitives
et son plan de restructuration. Par la suite, les différents
syndicats auront jusqu’au 28 mai pour donner une réponse. Du côté
du SCFP, nous sommes prêts à faire des concessions. Nous sommes
conscients que tout le monde devra faire sa part dans ce difficile
exercice. Par contre, l’employeur ne doit pas abuser de la
situation et doit comprendre que notre mandat premier est de
défendre avec énergie et efficacité les membres que nous
représentons.
Autrefois société d’État , Air Canada avait accès à des fonds du
gouvernement fédéral lors de contextes difficiles. Depuis la
privatisation de la société, une telle aide est devenue beaucoup
plus délicate et problématique pour nos politiciens. Le SCFP croit
pourtant que le gouvernement du Canada a toujours une
responsabilité particulière envers notre principal transporteur
aérien. C’est pourquoi le SCFP lance un appel pour faire pression
sur le gouvernement Chrétien. Air Canada est au bord de la faillite
et la situation ne fait que se détériorer. Nous devons tous
demander au Premier ministre qu’il intervienne dans ce dossier et
défende les intérêts des citoyens. Nous avons besoin d’un
transporteur national, et c’est le devoir du gouvernement fédéral
de lui venir en aide lorsque cela est nécessaire. Le SCFP demande
qu’un comité spécial du cabinet soir formé afin de répondre à cette
crise. Pour envoyer ce message,
cliquez ici.