Trop d’entreprises abusent de nos droits et ne paient pas leur juste part. C’est l’heure des comptes!
1 mai 2011
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Photos André «Pépé» Périard
C’est aujourd’hui à midi, au parc Baldwin, que
se sont rassemblés des milliers de personnes, provenant
d’organisations syndicales, étudiantes, populaires et
communautaires afin de célébrer la Fête internationale des
travailleuses et des travailleurs.
Sur le thème, C’est l’heure des
comptes!, les deux porte-parole de l’événement, mesdames
Claudelle Cyr du Regroupement intersectoriel des organismes
communautaires de Montréal (RIOCM) et Caroline Proulx-Trottier,
vice-présidente à la vie syndicale, Syndicat de l’Enseignement de
l’Ouest de Montréal (FAE), ont tenu à rappeler au patronat, aux
entreprises et aux tenants de la privatisation à tout prix qu’il
est temps de cesser d’abuser des droits des citoyennes et des
citoyens.
«L’heure des comptes, c’est parce
qu’il existe des Quebecor, des Shell, des Electrolux, des Wal-Mart,
pour ne nommer que ceux-là, qui bafouent les droits des gens, qui
se moquent éperdument d’eux, soit en décrétant des lock-out
insidieux, soit en fermant leur porte, non pas à cause d’un manque
de rentabilité, mais pour obtenir de plus grands profits. Les gens,
les travailleuses et les travailleurs ne sont pas importants pour
eux. L’heure des comptes, c’est parce que la privatisation sous
toutes ses formes nous menace de plus en plus. On n’a qu’à penser
aux 367 millions de dollars qui ont été dépensés en 2008-2009 pour
recourir aux services d’agences privées en santé et en services
sociaux», ont-elles expliqué.
Tout au long du parcours, les manifestants ont
dénoncé les abus dont ils sont trop souvent témoins, tels: les
subventions aux privilégiés dans les écoles privées,
l’insatiabilité des grandes banques, la désinformation érigée en
système, l’accessibilité et la qualité des services publics, la
lutte à la pauvreté.
Soulignée depuis 1972 au Québec, la Fête internationale des
travailleuses et des travailleurs est un moment privilégié
d’affirmer nos convictions et nos revendications.