À propos des dernières négociations avec le
gouvernement Charest qui, comme on le sait se sont terminées par un
décret adopté sous le bâillon, Claude Bélanger a su rendre la
douleur et la déception ressenties par tous les membres du secteur.
«Je dois vous avouer, a-t-il précisé, que ce fut pour moi
une période de stress assez intense. […] Et je pense que ce fut
aussi le cas pour le comité de négociation.»

Après avoir remercié les personnes avec qui il a oeuvré pendant les
huit dernières années, son discours a aussi porté sur la suite des
choses. «Il faut se ressaisir, a-t-il encore dit, aller
de l’avant et faire en sorte que les personnes soient motivées à se
présenter au bureau et à participer aux assemblées du CPSS.»

«Votre devoir, a-t-il conseillé aux délégations présentes,
sera de dire aux membres du prochain bureau quelles sont vos
attentes, quels ont été les bons coups […] et dans quelle direction
le bureau devra se diriger.»

«Ai-je été un bon président? s’est-il demandé. Je n’en sais rien,
mais au moins j’ai essayé, a-t-il enchainé avant de lancer Allons
de l’avant pour le CPSS!»

C’est sous les applaudissements nourris d’une ovation debout que
Claude Bélanger a complété son mandat à la présidence du CPSS.

Merci Claude !