Depuis lundi, quelque 220 délégués du secteur de la santé et des
services sociaux sont réunis à Rivière-du-Loup, à l’occasion du 16e
congrès du Conseil provincial des affaires sociales (CPAS). Ce
congrès marque souligne le 30e anniversaire de fondation du CPAS.

Parmi les nombreuses questions à l’étude cette semaine, mentionnons
la préparation de la prochaine ronde de négociation dans le secteur
public québécois. Les conventions collectives viennent à échéance
le 30 juin 2003. La direction du CPAS estime qu’elle sera prête
pour déposer ses demandes à la partie patronale en juin prochain ou
au début de l’automne 2003.

Un peu d’histoire

Pour mémoire, soulignons que pour le CPAS c’est à Rivière-du-Loup
justement que tout a commencé. Dès la naissance du CPAS, la
négociation coordonnée était une préoccupation de première
importance. Au printemps 1973, le CPSH (Conseil provincial du
secteur hospitalier) tenait son congrès. Au cœur du débat, les
congressistes devaient discuter entre autres de l’éventuelle fusion
avec la CIPEA (Conseil provincial des institutions pour adultes et
enfants). L’objectif visé par les deux organisations était de
s’assurer d’une meilleure coordination des négociations et ainsi
assure aux membres du SCFP une meilleure représentativité. Le 17
novembre suivant, à La Tuque en Mauricie, les deux organismes se
réunissaient en congrès et fondaient le CPAS.

L’idée ne devait pas si mauvaise, car 30 ans plus tard, le CPAS est
un des secteurs les plus actifs du SCFP. Il compte 123 syndicats
locaux répartis sur l’ensemble du territoire québécois et regroupe
plus de 20,000 membres.