Le Syndicat des cols blancs de Montréal dévoile la première mascotte de l’histoire du Québec faite avec une imprimante 3D
15 septembre 2017
Le Syndicat des cols blancs de Montréal s’est invité au Super Méga Continental, une danse en ligne organisée dans le cadre du 375e anniversaire de Montréal afin de dévoiler la toute première mascotte de l’histoire du Québec faite avec une imprimante 3D.
« En cette année d’élection et de célébrations, je vais vous faire une promesse, une promesse ferme, claire et officielle. Je m’engage, une fois de plus, et comme par le passé, à ne pas respecter mes promesses », de s’esclaffer la nouvelle mascotte de Denis Coderre.
La mascotte s’inscrit dans la campagne « Faisons la lumière sur nos horaires » pour dénoncer le manque de respect de l’administration envers des milliers de ses salariés qui ont vu leurs conditions de travail reculer dernièrement. En tentant de rayer du vocabulaire la notion des horaires flexibles pour les cols blancs (SCFP 429), la Ville de Montréal fait reculer de près de 40 ans les conditions de travail de milliers de personnes, majoritairement des femmes.
« Il fallait que l’on essaie de marquer l’imaginaire des citoyens avec la mascotte pour démontrer l’incroyable manque de respect de cette administration envers ses salariés – les femmes et les hommes qui rendent les services aux Montréalais. C’est carrément odieux. Il ne faut pas oublier que l’horaire flexible se fait à coût nul pour les contribuables », d’ajouter Alain Fugère.
Bien que la dernière convention collective ait été négociée clairement, l’interprétation qu’en fait la Ville est aberrante et nuit à la qualité de vie des membres du SCFP 429. Plusieurs utilisent l’horaire flexible pour s’occuper de leurs enfants ou de parents vieillissants (conciliation travail-famille), d’autres pour faire des études et certains membres en ont besoin pour gérer des conditions ou des maladies nécessitant de nombreux rendez-vous médicaux.
Les cols blancs de la Ville de Montréal ont conclu une nouvelle convention collective en mars 2016 après quatre ans de négociations et une grève. Le syndicat a accepté certaines concessions afin d’acheter la paix industrielle. Quoique le nombre d’heures flexibles ait été réduit, il n’y n’a jamais été question d’interdire l’horaire flexible et/ou d’en modifier l’interprétation.