Sous-financement systémique du transport en commun à Trois-Rivières : « Un triste legs de l’ancienne administration municipale »
23 août 2019
Le système de transport en commun à Trois-Rivières est sous-financé quand on le compare à ceux d’autres villes de taille comparable et ce sont les travailleurs de première ligne, c’est-à-dire les chauffeurs de la STTR, qui en paient le prix.
« Les chauffeurs se font verbalement abuser au quotidien, car le plan de transport ne fonctionne pas faute d’investissements adéquats. C’est un triste legs de l’ancienne administration municipale. Par le passé, on a choisi d’investir dans du béton au lieu d’investir dans les services aux citoyens », d’expliquer Mario Fontaine, conseiller syndical du SCFP.
Trois-Rivières consacre un maigre 5 millions de dollars par année à son système de transport en commun. Si nous nous comparons à des villes de la même taille, Sherbrooke injecte 15 millions de dollars annuellement, et Saguenay, 10 millions de dollars.
« Trois-Rivières est une des villes le plus endettées du Québec. L’ancienne administration a laissé la maison en désordre et, malheureusement, les salariés de la STTR en souffrent. Nous sommes prêts à nous asseoir tous ensemble pour trouver des solutions, mais on demande un peu de patience à l’égard de ces personnes qui se dévouent pour le transport des Trifluviens », de conclure le conseiller syndical.