Solidaires face à l’employeur
17 avril 2014
Les cols blancs et cols bleus de la Ville de
Sept-Îles réunis hier soir en assemblée générale ont réitéré leur
appui à leurs comités de négociation respectifs. En décembre 2013,
ils leur avaient donné le mandat de négocier en commun deux points
d’importance : la pérennité de leur régime de retraite et le
pourcentage d’augmentation salariale.
Après cette entente à l’effet de négocier en commun, l’employeur a
changé carrément de cap en décidant de déposer une offre globale et
finale aux cols blancs et une offre finale touchant uniquement le
régime de retraite aux cols bleus et ce, après seulement une
journée de négociations.
Face à cette décision unilatérale de la part de l’employeur, les
syndicats ont déposé une demande de conciliation auprès du
ministère du Travail.
«Après seulement une journée de négociations, nous croyons qu’il y
a encore place aux échanges et discussions dans le cadre de cette
négociation commune», a souligné la présidente des cols
blancs, Nathalie Roussel.
«Nous avons démontré par des
propositions concrètes, sérieuses et responsables que les membres
tiennent à leur régime de retraite. Nous avons débuté le processus
de négociation, nous voulons le compléter», a mentionné
Pascal Langlois, président des cols bleus.
L’employeur a demandé aux syndicats de
présenter ses offres et de faire voter les membres. «Le mandat qui nous a été confié par les cols
bleus et cols blancs est de négocier deux points majeurs : régime
de retraite et pourcentage d’augmentation salariale. Nous devons
respecter notre mandat et cela passe par la négociation. C’est
pourquoi l’assemblée commune des deux sections locales a résolu
unanimement d’appuyer la demande de conciliation déposée par les
comités de négociation et de les soutenir dans l’ensemble de leurs
démarches», a mentionné la conseillère syndicale du SCFP,
Charlaine Sirois.
Un conciliateur a été nommé au dossier et les premières étapes du
processus de conciliation devraient débuter dans les premiers jours
du mois de mai. Les syndicats ont confiance en l’exercice de
conciliation afin d’en venir à une entente entre les parties.