Les syndicats tiennent à rassurer la population
16 février 2005
Lors d’un point de presse tenu cet après-midi,
les quatre grands syndicats d’Hydro-Québec, tous affiliés au
SCFP-FTQ, ont fait part de leurs point de vue suite au reportage
diffusé hier soir au Téléjournal concernant la sécurité des
diverses installations d’Hydro-Québec.
«La société d’État peut compter sur l’entière collaboration et
l’engagement des syndicats d’Hydro-Québec en ce qui a trait à la
sécurité des barrages, des centrales et de l’approvisionnement
énergétique des Québécois. Il s’agit pour nous d’une préoccupation
de tous les jours pour assurer le maintien et la qualité du service
aux citoyens. Nous sommes conscients que des améliorations peuvent
toujours être apportées, cependant, nous voulons relativiser
l’impression qu’a pu donner le reportage de la SRC. La grande
majorité des installations sont surveillées par des gardiens et la
situation s’est encore améliorée récemment. Par exemple, suite à
l’intervention de la Commission canadienne de sécurité nucléaire,
nous avons conclu une entente pour assurer le gardiennage de la
centrale Gentilly II, 24 heures sur 24. De plus, suite aux
événements de septembre 2001, les mesures de sécurité ont été
renforcées à la centrale Beauharnois, au siège social
d’Hydro-Québec et à d’autres endroits stratégiques», affirme
Charles Paradis, conseiller syndical au SCFP.
«La population ne doit pas s’inquiéter et
doit bien comprendre que nous travaillons tous pour assurer la
sécurité de ces installations vitales pour le Québec. Comme
travailleurs, nous sommes d’autant plus concernés qu’advenant un
accident ou un acte criminel, c’est nous qui serions les premières
victimes», conclut-il.
D’autre part, les syndicats soulignent que le journaliste de
Radio-Canada n’a profité d’aucune collaboration syndicale pour la
réalisation de son reportage et que, dans le cadre de son enquête,
Monsieur Latreille a agit de son propre chef.