Le SCFP dénonce le manque d’humanisme à l’Université de Montréal
23 avril 2018
Le Syndicat canadien de la fonction publique (SCFP) a lancé ce matin une campagne publicitaire pour dénoncer les pratiques inhumaines du Service des ressources humaines de l’Université de Montréal qui, de manière immorale, met un terme au lien d’emploi de gens qui se retrouvent en congé maladie long terme.
Alors que l’Université de Montréal apparaît de nouveau en 2018 dans le palmarès annuel Forbes des 300 meilleurs employeurs au Canada (61e position), le président du SCFP au Québec, Denis Bolduc, se désole du fait que cette même université ne se soucie guère que ses propres employés seront à la merci des compagnies d’assurance ou poussé vers l’aide sociale.
« C’est complètement inhumain cette façon de faire de l’Université de Montréal. Tout ça en contravention avec la convention collective dûment négociée. C’est indigne de la réputation de cette auguste institution », de déclarer Denis Bolduc.
Cette campagne, qui se décline en trois volets (affiches, journaux et médias sociaux), interpelle directement le recteur de l’Université de Montréal, M. Guy Breton, et l’invite à agir pour corriger la situation.
Il y a quelque chose d’inhumain aux Ressources humaines de l’Université de Montréal. Qu’allez-vous faire, Monsieur le Recteur ? », lit-on dans la publicité.
Cette campagne menée au nom des trois syndicats SCFP de l’Université de Montréal succède à une précédente campagne de tous les syndicats d’employés de l’Université dénonçant les nombreuses attaques de l’institution sur les conditions de travail de ses employés et sa tolérance envers des pratiques de gestion jugées inacceptables qui alimentent, dans bien des cas, un climat de travail malsain.