Savoir d’où l’on vient
9 mai 2007
«Quand on veut savoir où on sen va, cest
une bonne idée de se rappeler doù lon vient.» Cest par ces
paroles que le président Mario Gervais a commencé son allocution au
congrès mardi matin. Il a par la suite fait un survol de
lévolution sociale des 40 dernières années, tout en soulignant le
rôle essentiel joué par le mouvement syndical.
Puis, il a brossé le tableau des années plus récentes, dominées par
des politiques de droite. «En ce moment, dans nos rapports avec
lÉtat, a-t-il insisté, jai limpression que nous sommes
revenus à lépoque de La Reine ne négocie pas avec ses
sujets.»
Lançant un appel à une remobilisation générale des membres, le
président a résumé les travaux qui nous occuperont cette semaine.
«Nous allons nous poser la fameuse question dYvon Deschamps
Les unions, quossa donne? Et surtout, a-t-il ajouté, on
va y répondre.»
Quelques chiffres
Mardi, 173 syndicats locaux étaient représentés, les délégations
comprenaient 296 hommes, 161 femmes, huit personnes déléguées par
des conseils provinciaux. De plus, 32 femmes et 41 hommes
assistaient à titre dobservateur. Cinq invités et 69 conseillers
et conseillères étaient aussi sur place.
Aujourdhui mercredi, le secrétaire général Michel Poirier
sadressera au congrès. Il sera suivi de Christine Laliberté
dOxfam-Québec, du président de la FTQ Henri Massé et de
lanthropologue Bernard Arcand. Laprès-midi sera consacré aux
discussions en petits groupes.