Roger Bazinet interpelle la ministre de l’Éducation
2 septembre 2011
Le président du Syndicat des professionnelles
et professionnels Laval-Rive-Nord (SPPLRN-SCFP 5222), Roger
Bazinet, a écrit une lettre à la ministre de l’Éducation, Line
Beauchamp, pour dénoncer le manque de ressources professionnelles
au soutien à la réussite des élèves. Ces ressources étaient
pourtant prévues dans la nouvelle convention collective, signée en
juin 2010 et valide jusqu’en 2015.
Dans cette entente, il est prévu que le ministère investisse, dès
l’année scolaire 2010-2011, des montants additionnels pour des
ressources professionnelles au cours des cinq prochaines années. Il
semble que les commissions scolaires aient déjà reçu les crédits de
2010-2011 et ceux de 2011-2012 sont en route, selon les sources de
M. Bazinet.
Cependant, le président du SPPLNR-SCFP 5222 déplore que ces
ressources ne soient pas encore arrivées là où elles sont
destinées; au soutien et à la réussite des élèves.
Dans la lettre qu’il a fait parvenir à la ministre, il s’étonne que
«malgré une entente de principe
signée en juin 2010 et la signature de la convention collective le
30 mars 2011, les «ressources professionnelles au soutien à la
réussite des élèves et adultes» ne soient pas mises en marche alors
que les besoins sont si criants. Ce qui nous renverse également,
c’est que des employeurs tardent à mettre en application les
ressources notamment pour des corps d’emplois en pénurie. Pourtant,
en pleine opération de plan d’effectifs, les commissions scolaires
auraient peut-être pu retenir des candidats connus et appréciés du
milieu, surtout dans des secteurs sensibles tels que la psychologie
et l’orthophonie», déplore le Roger Bazinet.
Rien ne semble indiquer que la situation
risque de s’améliorer. M. Bazinet s’inquiète de l’utilisation des
ces crédits. «Actuellement, un
seul comité de relation de travail nous a consultés comme prévu à
cet effet (article 4) et ce, pour une application probable à
l’automne 2011!! Dans une commission scolaire, l’application du
montant prévu nous apparaît nébuleuse alors que dans une autre,
nous n’avons obtenu aucune réponse à nos questions à cet effet
depuis plus de trois mois».
Roger Bazinet conclut sa lettre en affirmant que « nous souhaitons tout comme vous la réussite
des élèves et que les manquements à nos engagements mutuels ne
deviennent pas une entrave à l’accès aux services professionnels
dont nos élèves ont grandement besoin».
