Rien n’est réglé pour la majorité des syndiqués de l’UQAM
30 avril 2009
Avec la fin de la grève des professeurs et la
reprise de la session, on pourrait croire que tout est réglé à
lUQAM or, il nen est rien. En effet, près de 63 % des syndiqués
de linstitution universitaire, soit quelque 2000 employés de
soutien (SCFP) et environ 3000 étudiants employés (AFPC) nont
toujours pas conclu dentente avec leur employeur. Ils rappellent
que luniversité ne se limite pas aux professeurs et aux étudiants,
mais que des milliers dautres travailleurs participent au succès
de sa mission.
La convention collective des employés de
soutien est échue depuis le 31 mai 2007 et les dirigeants syndicaux
dénoncent la lenteur des négociations. Afin daugmenter la
pression, les syndiqués se sont dotés dun mandat de grève de 24
heures, à exercer au moment jugé opportun. Le président, Roland
Côté, déplore le peu de considération que la direction accorde à
ses membres qui sont essentiels au bon fonctionnement de
luniversité. «Nous accompagnons
les étudiants depuis leur demande dadmission jusquà lémission de
leur diplôme. Nous soutenons le travail des professeurs et des
chargés de cours. Nous veillons à leur sécurité et à leur
bien-être, et ce, quotidiennement. Enfin, nous assurons la bonne
marche des laboratoires, des ateliers, des bibliothèques, des
salles de cours et des services. Nous méritons aussi le
respect.»
Il trouve dommage quil faille envisager une grève pour faire
comprendre à lUQAM quelle doit négocier rapidement et
sérieusement avec des employés indispensables.