Rien ne va plus dans les relations de travail à Saint-Anicet
21 juin 2017
Les employés de la municipalité de Saint-Anicet ont manifesté devant l’hôtel de ville, car ils sont sans contrat de travail depuis décembre 2014 et les négociations stagnent. Ultérieurement, les salariés avaient toujours négocié avec l’employeur dans l’harmonie et le respect de chacune des parties.
Cette fois-ci, le conseil municipal a décidé de donner le mandat de négociation à un porte-parole externe. À ce jour, les coûts relatifs à cette dernière sont supérieurs à ce que représente la totalité des demandes salariales des membres, et ce, pour la totalité de la durée de la convention collective, soit cinq ans.
« Nous n’avons aucun problème que l’employeur décide de s’adjoindre un procureur externe, mais cette nouvelle façon de faire ne devrait nuire aux négociations. Peu importe les propositions faites par le syndicat dans le but d’arriver à une entente, elles sont toutes rejetées du revers de la main. Le porte-parole patronal lui-même admet n’avoir aucun mandat des membres du conseil de ville. C’est à n’y rien comprendre! », de dénoncer Carole Bouchard, conseillère syndicale au SCFP.
À ce jour, les parties ont tenu 12 rencontres devant un médiateur du ministère du Travail. Le 2 février dernier, la partie syndicale a déposé une nouvelle offre de règlement qui, à son avis, satisfait aux objectifs des parties. Depuis, c’est le silence total, pas de nouvelles de l’employeur. Un médiateur a convoqué les parties pour le 29 août prochain.
« Les délais entre chacune des rencontres sont interminables. Pourtant, notre seule préoccupation est celle d’assurer le maintien des conditions de travail de nos membres et une augmentation salariale décente afin que l’on puisse servir les citoyennes et citoyens de Saint-Anicet », a conclu André Leblanc, président du syndicat.