Réseau de transport de Longueuil, trois officiers syndicaux sous enquête
21 avril 2017
Le Syndicat canadien de la fonction publique, section locale 3333 qui représente les chauffeurs et chauffeuses d’autobus du Réseau de transport de Longueuil, dénonce et condamne de façon ferme, l’action de leur Employeur, qui a mis sous enquête la présidente du Syndicat, la directrice syndicale du centre d’exploitation Vieux-Longueuil et le directeur syndical du centre d’exploitation Saint-Hubert.
La motivation qui sert de prétexte à cette mise en scène de l’Employeur est reliée au devoir de représentation du Syndicat par rapport à un événement du 30 mars dernier. Lorsque deux officiers, à la demande de la présidente, ont procédé à la validation de plaintes en provenance des membres de l’unité syndicale contre la façon d’agir de certains superviseurs dont le comportement et les agissements s’apparentent à de l’intimidation et du harcèlement.
La présidente du Syndicat Madame Sylvie Champagne indique que les officiers visés n’ont fait que leur travail, et ce, pour assurer le respect des droits des membres qui ont à subir les comportements et les agissements dénoncés.
Elle indique que lorsque l’Employeur fera part de sa décision, tous les moyens légaux seront alors entrepris pour assurer la défense des officiers visés, et s’il y a lieu, les actions nécessaires seront posées. Madame Champagne affirme également qu’aucune prise de position de l’Employeur n’empêchera les officiers du Syndicat de faire leur travail et d’assumer leur devoir de représentation tel que prévu par le Code du travail du Québec.
Madame Champagne insiste pour rassurer tous les membres de la section locale 3333 et elle précise que pour l’instant, la négociation pour le renouvellement de la convention collective demeure l’objectif premier du comité de négociation, du conseil exécutif et du conseil syndical et qu’aucune manigance de l’Employeur contre le Syndicat et/ou ses officiers ne les éloignera de cet objectif. Sylvie Champagne invite ses membres à rester solidaires et à dénoncer cette attitude répressive de l’Employeur.