Retour à la maison pour Claude Généreux
23 août 2004
«Home sweet home», disent les Anglais.
C’est comme cela que devait se sentir Claude Généreux lors de sa
visite à l’hôpital Rivière-des-Prairies, à Montréal, une
institution qui a gardé une place particulière dans son cur. Alors
que les campagnes d’allégeance syndicale battent leur plein dans
plusieurs établissements du réseau de la santé et des services
sociaux du Québec, le secrétaire-trésorier du SCFP a tenu à revoir
ses anciens collègues de travail.
Claude Généreux a rappelé que l’actuel vote d’allégeance syndicale
a été imposé par le gouvernement Charest. Il a aussi fait remarquer
que ce vote est à l’image de ce que le gouvernement Klein avait
imposé en Alberta, l’an dernier, et indiqué aux personnes présentes
que les réformes du gouvernement Charest arrivent souvent avec ce
vent d’ouest. «Le SCFP est bien placé pour vous en parler et
vous soutenir, a-t-il insisté, car ce sont nos syndicats qui
ont combattu ces réformes ailleurs au Canada.
Lors de sa rencontre, il en a profité pour rappeler certains grands
moments de l’histoire du SCFP 313, notamment la fondation de la
toute première garderie francophone en milieu de travail au Québec.
Sur les événements plus récents, Claude
Généreux a souligné comment la crise du SRAS a été vécue par nos
confrères et consurs de l’Ontario l’an dernier. À cet égard, il a
mis en relief l’importance de tous les services qui garantissent la
qualité des soins d’un hôpital, y compris ceux qui ne touchent pas
directement les patients.
En terminant, il a précisé aux membres du personnel du centre
hospitalier Rivière-des-Prairies que «le SCFP ne promet pas le
ciel», mais que joindre un syndicat, «c’est aller chercher
de la dignité, du respect.»