Les représentants syndicaux de l’UQAM restent sur leur appétit
12 juin 2007
Au terme d’une rencontre de plus d’une heure
avec la ministre Michelle Couchesne hier (lundi), les leaders de
trois syndicats de l’Université du Québec à Montréal (UQAM) sont
restés sur leur appétit. Bien que la ministre de l’Éducation, du
Loisir et du Sport se soit engagée à défendre la mission de l’UQAM,
elle a apporté peu de réponses aux inquiétudes des employés qui
avaient réclamé cette rencontre le mois dernier, rencontre à
laquelle ont aussi pris part un représentant de l’Association des
cadres et un autre de l’Association des employés non syndiqués.
«Nous
sortons de cette rencontre perplexes», ont commenté les
leaders syndicaux. De la
ministre, nous n’avons entendu aucun engagement précis. Elle s’est
faite très discrète sur les comment et les moyens pour sortir de la
crise en soulignant que la prochaine année sera très
difficile.»
Qualifiant de «dramatique»
la situation financière actuelle de l’UQAM, Michelle Courchesne a
affirmé que les employés n’avaient «pas à payer de [leurs] conditions de
travail» tout en ajoutant ce n’est pas non plus aux
contribuables à payer. «Si ce ne
sont pas les employés ni les contribuables, on se demande bien quel
lapin on va nous sortir du chapeau», ont conclu les leaders
syndicaux.
Rappelons que deux réunions du conseil d’administration de l’UQAM
ont lieu cette semaine, soit mardi et mercredi, notamment pour se
prononcer sur un plan de redressement exigé par le ministère d’ici
le 15 juin.
Les trois syndicats représentent environ 5000 employés de l’UQAM,
soit 1000 professeurs (SPUQ), 2000 chargés de cours (SCCUQ) et 2000
membres du personnel de soutien (SEUQAM).
