Rejet massif des offres patronales!
7 octobre 2003
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Service de l’information SCFP
Les membres du Syndicat des employés de la GRICS (Gestion du réseau
informatique des Commissions scolaires) ont rejeté à 92% les offres
patronales déposées vendredi dernier, le 3 octobre. À la sortie de
l’assemblée générale, la présidente du syndicat (SCFP 3005),
Nathalie Tremblay, s’est déclarée très satisfaite, « C’est un
résultat fantastique! Je suis très fière de nos membres qui
viennent de poser un geste important et courageux. Il s’agit d’une
décision sans précédent dans l’histoire de notre syndicat. Le
message est clair: nous sommes sérieux et l’employeur devra
bonifier son offre pour la rendre acceptable ».
Les questions des assurances collectives, des vacances et diverses
clauses normatives sont au cur des négociations. Et les syndiqués
ne font pas preuve de gourmandise. La totalité de leurs demandes
représente seulement une hausse de 4000 dollars par année, par
Commission scolaire au Québec. Soit l’équivalent pour l’employeur
du coût d’une contestation d’un accident de travail?
Les syndiqués en ont assez que les directeurs généraux des
Commissions scolaires, qui forment le conseil d’administration de
la GRICS, refusent de payer pour le service de qualité qu’ils
reçoivent. Comme l’a mentionné une syndiquée lors de l’assemblée
générale, «Nous sommes des professionnels, nous avons une
expertise et cela se paye!».
Rappelons que le 9 septembre dernier, les membres du SCFP 3005 ont
voté à 96% en faveur de l’exercice de moyens de pression pouvant
aller jusqu’à des arrêts de travail cycliques. À ce moment, les
syndiqués avaient également accordé leur appui unanime au comité de
négociation dans la poursuite des objectifs fixés pour le
renouvellement de la convention collective.