La FTQ et le SCFP saluent la sagesse et le gros bon sens des élus qui reconnaissent que la notion d’établissement doit être adaptée aux nouvelles technologies
10 novembre 2011
Cest avec une grande satisfaction que la
Fédération des travailleurs et travailleuses du Québec (FTQ), et le
Syndicat canadien de la fonction publique (SCFP-Québec) accueillent
le rapport de la Commission de léconomie et du travail sur la
modernisation des dispositions anti-briseurs de grève prévues au
Code du travail.
«Dans ses conclusions, les
membres de la commission reconnaissent que la loi anti-briseurs de
grève doit être adaptée aux réalités daujourdhui. Cest tout
particulièrement le cas de la notion ‘détablissement’ et
‘demployeurs’. On sait que pour briser une ligne de piquetage, les
briseurs de grève peuvent aujourdhui utiliser les nouvelles
technologies et moyens de communication. Même virtuels, ces gestes
restent déplorables et enfreignent lesprit de la loi
actuelle», a déclaré le secrétaire général de la FTQ, Daniel
Boyer.
Québec doit agir sans
tarder
«Les récents conflits au Journal
de Québec et au Journal de Montréal sont les preuves quil faut
agir sans tarder. Dailleurs, les législateurs lont bien compris
lorsquils recommandent que soit revue la notion demployeur et
détablissement afin détablir un juste équilibre du rapport de
force entre les parties négociantes lors dun conflit de
travail’» (page 17 du rapport), a ajouté Denis Bolduc,
ancien journaliste et actuel secrétaire général du SCFP-Québec.
«À la FTQ et
au SCFP on sattend à ce que la ministre du Travail fasse siennes
les recommandations de la Commission de léconomie et du travail et
agisse rapidement», ont conclu les leaders syndicaux.