Quebecor ne veut pas négocier!
9 juillet 2007
(MNQ) – Le vendredi 6 juillet, la partie
patronale et les trois syndicats en conflit au Journal de Québec ont été convoqués
par le conciliateur, histoire de mettre fin à limbroglio quant à
la dernière proposition soumise à lemployeur via le conciliateur,
le 4 juin.
Lemployeur réclamait une proposition écrite et clamait haut et
fort que les syndicats navaient pas répondu à ses demandes de
février dernier. De leur côté, les syndicats des bureaux, de
limprimerie et de la rédaction continuent de dire que non
seulement lemployeur a reçu une contre-offre globale le 16 mars,
mais quen plus, le 4 juin, une proposition sérieuse, faite sur
lun des principaux points en litige, a été présentée au
conciliateur. Lemployeur soutient que cette dernière ne lui a pas
été faite par écrit et quil navait pas à considérer ladite
proposition.
Quà cela ne tienne, vendredi dernier, pour
montrer une fois de plus leur bonne foi dans le dossier, les
syndiqués ont accepté demblée linvitation du conciliateur et se
sont rendus à ses bureaux du 200, chemin Sainte-Foy (Québec), dans
le but de faire débloquer les négociations.
Mépris
Les trois membres des comités de négociation de chaque section
locale, accompagnés de leur conseiller syndical, se sont donc
présentés devant le conciliateur. Du côté patronal, seuls le
responsable des ressources humaines du Journal de Québec et lavocat
négociateur de Quebecor étaient présents.
La rencontre entre les parties a duré tout au plus une vingtaine de
minutes. Une fois de plus, la proposition syndicale pour rouvrir
les négociations a été faite, et une fois de plus, lemployeur a
quitté la table sans y répondre. Depuis le 16 mars, lemployeur ne
daigne même pas rencontrer les syndicats et négocier sérieusement.
Il traite ses employés avec le plus profond mépris, multipliant les
procédures devant les tribunaux. Il refuse systématiquement de
faire tout compromis qui serait de nature à entamer des discussions
sérieuses et à arriver à des ententes négociées avec ses artisanes
et artisans, qui ont fait du Journal de Québec le numéro un des
journaux dans son marché.
Encore une fois, la balle est dans le camp de lemployeur, et cest
à lui de revenir avec ses contre-propositions, tout en respectant
le principe de lalternance qui a toujours prévalu dans une
négociation, quelle quelle soit.