«Quand on gratte le vernis, il n’y a pas de quoi appeler sa mère»
20 mars 2007
«On ne peut pas dire quil ny a rien dans
ce budget, mais il y a très peu de mesures qui rencontrent les
demandes des travailleurs telles que nous les avons exposées à
Ottawa et surtout pas de plan de match digne de ce nom pour des
mesures ciblées dans le secteur manufacturier», a indiqué le
secrétaire général de la Fédération des travailleurs et
travailleuses du Québec (FTQ), René Roy, dans une réaction
préliminaire au budget fédéral.
Sur le déséquilibre fiscal, le secrétaire général de la FTQ
reconnaît quune partie des sommes qui sont dues au Québec sont
présentes dans ce budget «mais une bonne partie reste à
récupérer, et surtout, les mécanismes pour régler la question du
déséquilibre fiscal sont totalement absents du portrait».
«Non seulement, il ny a pas de plan de
match pour le secteur manufacturier mais le gouvernement fédéral a
choisi la pire des hypothèses en privilégiant le remboursement de
la dette. Plus de 26 milliards de dollars y auront été consacrés
entre 2005 et 2009 alors que ces sommes auraient pu servir à
augmenter les transferts en santé, en éducation, pour la formation
de la main-duvre, pour le logement social, par exemple», a
ajouté René Roy.
«On retrouve plusieurs mesures qui nentrent pas en vigueur
immédiatement et dautres qui sétalent sur sept années. Dans ce
cadre, ça sent le budget électoraliste et opportuniste. Si vous ne
me réélisez pas, bonjour les mesures», a conclu le dirigeant de
la FTQ.