Prendre le virage écologique
16 mai 2019
Patrick Bonin est porte-parole de Greenpeace, un organisme indépendant, c’est-à-dire qui ne reçoit aucun financement des entreprises ou du gouvernement.
Selon M. Bonin, un virage draconien doit être pris si l’on veut éviter un cataclysme environnemental qui commence déjà à nous toucher.
Le taux de gaz carbonique (CO2) dans l’atmosphère a augmenté substantiellement au cours des cinq dernières années, lesquelles ont été les plus chaudes jamais observées sur la planète. Fait encore plus inquiétant, le Canada est le pays qui se réchauffe le plus. Pas étonnant que nous assistions à des événements climatiques extrêmes ici même au Québec.
Au Canada, les efforts du gouvernement Trudeau sont insuffisants et parfois contradictoires, comme le prouve l’achat de l’oléoduc Trans Mountain. Au Québec, la CAQ n’est pas plus cohérente puisqu’elle appuie le projet de gazoduc de 750 kilomètres entre le nord-est de l’Ontario et le port de Grande-Anse, à Saguenay.
Le chef du Parti conservateur du Canada, Andrew Scheer, et ses acolytes se sont déjà positionnés contre la taxe carbone et pour l’expansion de l’exploitation pétrolière.
Pourtant, toutes les études confirment qu’il faut laisser l’énergie fossile là où elle est, c’est-à-dire dans le sol. D’autres solutions existent également, dont la protection et le développement des forêts, qui captent le CO2, les sources alternatives d’énergie, la consommation locale biologique, la réduction du plastique à usage unique, la réduction de la consommation de viande, etc.