Pour Stephen Lewis, le SCFP, est une «source de militantisme social»
2 novembre 2011
Au congrès pancanadien du SCFP, lun des plus
grands orateurs du Canada anglais, Stephen Lewis, a soulevé
lenthousiasme des délégués en les invitant à se révolter contre ce
quil a appelé la «passivité
criminelle» qui afflige le monde.
Connu surtout pour son travail aux Nations unies contre lépidémie
de sida en Afrique, Stephen Lewis a qualifié de «magnifique» la
somme de 250,000$ offerte par le SCFP, ses syndicats locaux et ses
membres à la Fondation Stephen-Lewis.
À propos de la campagne que mène présentement le gouvernement
Harper contre le droit à la libre négociation collective, M. Lewis
a demandé: «Pouvez-vous imaginer
quelque chose de plus obscène que lattaque injustifiable lancée
contre les syndicats et les travailleurs par lactuel gouvernement,
et tout cela sur le dos des travailleurs.»
Il a accusé Stephen Harper dêtre «bien décidé à changer les structures et les
valeurs de la société canadienne jusquà la rendre
méconnaissable».
Au sujet du rôle des syndicats au NPD, Stephen
Lewis a été limpide. «Je nai
jamais hésité à reconnaître limportance du mouvement syndical au
NPD. Élargissez ce rôle et assumez-le sans complexes»,
a-t-il déclaré aux membres de notre syndicat.
Lançant des fleurs au travail entrepris par le Comité justice
mondiale sur les enjeux propres aux femmes, M. Lewis a affirmé
quil «ny a pas de lutte plus
importante sur la planète que celle de légalité
hommes-femmes».
«Le SCFP souvre au reste du monde comme aucun autre syndicat que
je connais, quil sagisse du printemps arabe ou de la lutte pour
le droit à leau potable partout dans le monde.»