Plus d’une centaine d’établissements en grève le 14 novembre
14 novembre 2005
Pour le Front commun CSN-FTQ, la semaine qui
commence sera majeure au chapitre de la mobilisation et la
négociation. Les moyens de pression samplifient. Pour le SCFP,
quelque 2500 membres SCFP du secteur de l’éducation sont en grève
pour une durée de 24 heures. Dans le secteur de la santé, personne
n’est formellement en grève, mais on manifeste à Sherbrooke, à
Richmond et en Montérégie.
Au total, aujourdhui lundi, plus de 20,000 personnes sont en grève
le 14 novembre dans une centaine détablissements: des employés de
soutien dans les écoles, dans les cégeps, des enseignants de
cégeps, des salariés dans la santé et les services sociaux ainsi
que dans les bureaux dAide juridique. Ce sont les membres du Front
commun CSN-FTQ en Estrie, en Montérégie, dans les Laurentides et
Lanaudière. Les autres régions vont suivre cette semaine.
Nous annonçons aujourdhui que le mouvement va
prendre de lampleur. Dès le 23 novembre, nous amorçons une
deuxième série darrêts de travail dans lesquelles sintègreront
progressivement de plus en plus de syndicats munis de leur mandat
de grève légale. Nous maintiendrons les moyens de pression jusquà
lobtention dune convention collective satisfaisante pour les
200,000 personnes que nous représentons.
La négociation de table centrale avance mais le rythme est très
décevant pour linstant. Certains dossiers, comme ceux des droits
parentaux, suivent leur cours. Pour ce qui est des salaires, le
gouvernement maintient son cadre budgétaire qui ne prévoit que 8%
pour ceux-ci pour 6 ans et 9 mois. Notre demande est de 13,5% pour
5 ans et demi.
Quant au déroulement aux tables sectorielles en éducation, dans la
santé et dans les organismes gouvernementaux, des sujets importants
doivent être abordés cette semaine comme la précarité, la
sous-traitance, les surcharges de travail, la rétention du
personnel bref des éléments incontournables pour la qualité des
emplois et des services publics. Pour le gouvernement comme pour le
Front commun, ce sont des enjeux majeurs mais nos objectifs
divergent profondément jusquà maintenant.