Plaidoyer de Jean-Claude Labrecque pour l’ONF
26 mars 2009
Le cinéaste Jean-Claude Labrecque prend position pour un
accroissement du financement de lONF. Dans la courte vidéo
disponible sur YouTube celui qui a plus dune quarantaine de films
et trois téléséries à son actif, relate quil avait vingt ans quand
il commença à travailler à lONF.
Selon lui, cétait un endroit extraordinaire
où les équipements étaient à la fine pointe de la technologie.
«Quand je suis arrivé là, cétait
la beauté même, dans le sens quil y avait un laboratoire
extraordinaire, un studio extraordinaire, un département de caméra
extraordinaire, des salles de montage fantastiques, des grandes
salles de mix. Cétait le rêve daller travailler là!»
Aujourdhui, il se questionne sur lavenir de ce fleuron de
lidentité canadienne et espère que lONF va redevenir ce quil a
déjà été; une alma mater
pour la nouvelle génération dartisans du cinéma.
Dun peu plus de 81 millions de dollars en 1994-1995, les crédits
parlementaires sont passés à environ 67 millions en 2007-2008. Ces
compressions ont considérablement réduit les capacités de l’ONF à
créer et produire des uvres originales. Pendant cette même période
le nombre demployés de lONF est passé de 723 salariés à seulement
356 en 2007.
Le cinéaste, qui compte plus de quarante ans de carrière, raconte
que pendant la dernière guerre mondiale, tout le matériel qui était
saisi en Europe était envoyé à Ottawa et mis à la disposition de
lONF. «Ils ont des archives pas
toutes inventoriées, jen suis sûr, cest un endroit idyllique dans
ce sens là», affirme t-il. «On espère que la nouvelle direction va
réveiller des attentes au niveau dOttawa surtout», conclut
le cinéaste.