Paul-André Clermont, un militant syndical exemplaire
2 octobre 2017
Ce lundi en milieu de journée, le Conseil régional FTQ Abitibi-Témiscamingue et Nord-du-Québec a rendu hommage à un militant de longue date du SCFP dans le secteur des affaires sociales: Paul-André Clermont.
Le Conseil lui a décerné le prix Maurice-Hébert 2017 afin de saluer son engagement syndical exemplaire.
Sa candidature a été soumise par Stéphane Lachance, conseiller syndical du SCFP en Abitibi-Témiscamingue et dans le Nord-du-Québec. Voici quelques extraits de la lettre de mise en candidature rédigée par le confrère Lachance.
«Le monde syndical est une fourmilière de gens dévoués à l’amélioration des conditions de travail de leurs consœurs et de leurs confrères, à la défense de causes sociales ainsi qu’au partage de connaissances.
«En trois décennies, Paul-André a su défendre ses membres, les écouter, les représenter et parfois même les consoler. Son implication ne s’est pas limitée qu’à sa section locale. Il a été de nombreuses années à représenter l’Abitibi-Témiscamingue aux diverses instances du SCFP. Il a aussi représenté le SCFP au sein du conseil régional de la FTQ, et ce, pendant de nombreuses années.
«Nous avons tous, par l’expérience et la mémoire phénoménale de Paul-André, pu bénéficier de ce qu’il avait à nous offrir.
«Tous ceux et celles qui connaissent Paul-André auraient voulu bénéficier encore un peu de toute son expérience, mais le gouvernement libéral est encore une fois venu jouer les trouble-fête.
«Paul-André est préposé aux bénéficiaires à la Maison Pie-XII [de Rouyn-Noranda]. Durant les deux dernières années, vu le bouleversement dans le régime de représentation des personnes salariées du réseau de la santé et des services sociaux, il s’est engagé corps et âme afin de garder le SCFP bien vivant dans notre belle région.
«Paul-André était notre chef d’orchestre tout au long de cette rude campagne. Les heures, il ne les comptait pas, et les idées folles non plus! Ce fut un travail d’équipe, qu’il vous dirait, et il aurait bien raison, mais une équipe sans coach ne va jamais bien loin.
Le travail ne fut pas vain. Après les votes d’allégeance tenus l’hiver dernier, le SCFP restera présent en Abitibi-Témiscamingue. Malheureusement, la catégorie d’emploi dans laquelle travaille Paul-André est passée aux mains d’une autre organisation. Ce fut un choc pour nous tous, mais Paul-André est resté debout et fier. C’est ça, être un vrai!»