Pas de campagne électorale sur le dos des employés de la Ville de Québec
22 septembre 2013
Les déclarations du maire de Québec, Régis
Labeaume, ne laissent aucun doute. Celui-ci veut bel et bien faire
sa campagne sur le dos des employés syndiqués de la Ville.
Chose étonnante, par ses déclarations, le maire Labeaume dénonce
les conditions de travail et la convention collective des employés
manuels qu’il a lui-même négociée et qu’il a personnellement signée
avec les cols bleus le 28 mai 2009.
Régis Labeaume dénonce aujourd’hui ce qu’il a signé.
Rappelons que lundi dernier, les cols bleus avaient d’ailleurs
prévenu la population que la décision du maire de rompre les
négociations était «de la petite
politique électoraliste». Les événements d’aujourd’hui
(dimanche) viennent de le confirmer.
Le syndicat des cols bleus de Québec n’émettra pas d’autres
commentaires aujourd’hui que ceux qui sont dans ce communiqué.
Les cols bleus de Québec sont au nombre
d’environ 1130. Leur convention collective est échue depuis le 31
décembre 2010.
Les négociations entre la Ville de Québec et ses cols bleus ont
commencé en février 2011. Depuis cette date, les parties syndicale
et patronale ont tenu 40 séances de négociation, dont 31 en
présence dune médiatrice nommée par le ministère du Travail.
D’autres rencontres sont prévues au cours des semaines à venir. Du
24 mai 2012 au 21 décembre 2012, les cols bleus ont exercé une
grève des heures supplémentaires. Ils navaient pas exercé de droit
de grève depuis plus de 25 ans.
Comptant plus de 111,000 membres au Québec, le SCFP représente
environ 70 % de lensemble des employés municipaux au Québec, soit
30,500 membres. Le SCFP est de plus présent dans les secteurs
suivants: les affaires sociales, les communications, léducation,
lénergie, les sociétés dÉtat et organismes publics, les
transports aérien et urbain, le secteur mixte ainsi que les
universités