Parler de politique fédérale
1 novembre 2024
Pourquoi faut-il parler de politique fédérale?
Les décisions prises par le gouvernement fédéral peuvent avoir des répercussions considérables dans nos vies. On doit s’assurer que les intérêts des travailleuses et travailleurs sont représentés lorsque ces décisions sont prises. Il est essentiel de parler de politique avec nos collègues et nos proches pour renforcer notre pouvoir collectif et défendre nos intérêts à tous les niveaux. Les travailleuses et travailleurs ne tirent pas leur pouvoir de la richesse ou de leurs relations avec des personnes influentes, mais de la poursuite d’un objectif commun. Autour de vous se trouvent des gens que vous seul(e) pouvez mobiliser. Vous pouvez aider à bâtir cette unité une conversation à la fois.
Que font les syndicats au Québec
Le SCFP est un syndicat affilié à la Fédération des travailleurs et travailleuses du Québec. La FTQ et tous ses syndicats affiliés représentent plus de 600 000 travailleurs et travailleuses. Compte tenu du risque que représente un gouvernement conservateur dirigé par Pierre Poilievre pour nos membres, les syndicats affiliés de la FTQ ont décidé de s’engager activement pour bloquer les conservateurs. C’est avec fierté que le SCFP se coordonne avec la FTQ et ses affiliés.
À quoi servent les conversations politiques?
L’objectif d’une discussion politique est de mobiliser vos collègues et vos proches et de les amener à passer à l’action. Lorsque vous parlez des élections fédérales avec une personne, ayez un objectif en tête. Comment voulez-vous qu’elle soutienne notre lutte? Faites une demande! Elle pourrait se joindre à vous pour une réunion ou un rassemblement, voter, faire un don, être bénévole, etc. Pensez à l’avance à diverses façons de s’impliquer.
Est-ce que je maîtrise assez la politique pour en parler?
Au Canada, une panoplie d’enjeux politiques sont débattus à tout moment et personne ne les connaît tous. Parlez de ce qui est important pour vous et vos collègues. Plus vous vous impliquerez, plus vous en apprendrez! Vous battre pour vos intérêts, c’est la meilleure façon d’apprendre en politique.
Voici certains conseils pour vous préparer à répondre à certains mythes fréquents.
MYTHE : Les syndicats ne devraient pas se mêler de politique.
RÉALITÉ : En tant que syndicat, nous avons pour mission d’améliorer la vie de nos membres. Au-delà de la table de négociation, les élections sont souvent l’occasion la plus importante de nous battre pour de bonnes idées qui contribueront à améliorer la vie des membres du SCFP et des travailleuses et travailleurs du Canada. La classe politique rédige les lois qui deviennent les règles d’engagement à la table de négociation. Nous devons élire des candidat(e)s politiques qui représenteront les travailleuses et travailleurs.
MYTHE : De bons services publics coûtent trop cher. Il faut couper quelque part!
RÉALITÉ : Les services publics universels comme les soins de santé, les écoles, les bibliothèques visent à rendre la vie plus abordable pour tout le monde, surtout pour les personnes qui ont du mal à joindre les deux bouts. Au lieu de miner les services publics, il faut les renforcer en faisant payer davantage les plus riches — et en mettant fin aux privilèges accordés aux entreprises et à la privatisation de nos services publics.
MYTHE : Pierre Poilievre est un allié des travailleuses et travailleurs.
RÉALITÉ : Pierre Poilievre a fait carrière en s’attaquant aux droits des travailleuses et travailleurs et à nos services publics. En tant que ministre dans le gouvernement Harper, il a fièrement appuyé l’augmentation de l’âge de la retraite de 65 à 67 ans. Il a également soutenu les projets de loi antisyndicaux C-377 et C-525, qui rendaient plus difficile l’accréditation syndicale. Il appuie fièrement les lois à l’américaine sur le « droit au travail » qui minent les syndicats et leur pouvoir collectif de négocier de meilleurs contrats pour les travailleuses et travailleurs. Pierre Poilievre n’est pas l’ami des travailleuses et travailleurs, peu importe combien de fois il s’exhibera avec un casque de construction sur la tête.
Pour en savoir plus sur les politiques dangereuses de Pierre Poilievre, cliquez ici !