La semaine qui débute promet d’être riche en
débats et en discussions. Le 30e Congrès de la FTQ qui s’ouvre ce
matin à Québec sera l’occasion pour les congressistes de réfléchir
ensemble aux stratégies à adopter collectivement pour répondre aux
attaques grandissantes de la droite, qui tente par tous les moyens
d’affaiblir le mouvement syndical, au Québec comme ailleurs dans le
monde.

«Parce que nous sommes les mieux placés pour faire la promotion des
valeurs de solidarité, d’équité et de partage des richesses, c’est
à nous de répondre aux forces de la droite et à leurs think tanks,
avant que ces attaques n’aient pour effet d’introduire des
changements législatifs visant à diminuer durablement notre
influence dans le monde du travail et dans la société», a indiqué
Michel Arsenault, le président sortant.

Le congrès représente un moment privilégié pour traiter des
stratégies à déployer, pour discuter avec les membres, pour
favoriser les débats sur les enjeux auxquels est confronté le
mouvement syndical et pour améliorer l’image des syndicats dans la
population. 110 résolutions feront l’objet d’échanges sur le
plancher du congrès, de même qu’une importante déclaration de
politique sur l’énergie, qui s’inscrit dans le suivi du colloque de
la FTQ sur les ressources naturelles et sur la politique
énergétique.