Plus de deux cents personnes ont marché dans les rues de Malartic
samedi pour soutenir les cols blancs de la municipalité dans leur
combat. Depuis le 29 avril 2002, ces syndiqués sont en
lock-out. La mairesse les a envoyés à la rue dans l’objectif
avoué de leur faire perdre leur clause de sécurité d’emploi qu’ils
avaient obtenu suite à une grève de quatre mois en 1999.

Évidemment, nous retrouvions parmi les marcheurs plusieurs
syndiqués du Syndicat canadien de la fonction publique, des
représentants du secteur municipal du SCFP et plusieurs personnes
du Conseil régional de la FTQ et de ses syndicats affiliés. Mais
plus important encore, les cadenassés de Malartic ont vu des
dizaines de simples citoyens de leur municipalité marcher côte à
côte avec eux pour exprimer leur solidarité. Ces personnes refusent
le chantage et la campagne de peur de la mairesse Desjardins et
soutiennent les syndiqués dans le maintien de leurs droits.

La manifestation populaire s’est terminée devant l’hôtel de ville
de Malartic. Nous ignorons si la mairesse était présente, mais nous
sommes convaincus qu’elle a compris le message : les cols blancs de
Malartic ne cèderont pas, ils ont l’appui des syndiqués du SCFP, de
la FTQ et de la population en général. Pour la direction de
Malartic, c’est une bien mauvaise nouvelle?