Offre patronale rejetée par les travailleuses du CPE Picasso
12 novembre 2014
En assemblée générale le 10 novembre dernier,
les travailleuses du CPE Picasso à Montréal ont rejeté à
lunanimité loffre finale déposée par lemployeur le 24 octobre.
Elles sont sans convention collective depuis le 31 mars 2012.
54 employées oeuvrent dans ce Centre de la petite enfance, situé
dans larrondissement Rivières-des-Prairies?Pointe-aux-Trembles. On
compte principalement parmi elles des éducatrices, mais également
des secrétaires, des cuisinières, des éducatrices spécialisées et
des aides de service. Leur syndicat est la section locale 5214 du
Syndicat canadien de la fonction publique (SCFP).
«Notre employeur est contraint
dappliquer de nouvelles règles budgétaires. Elles auront pour
effet inévitable de doubler la contribution annuelle dassurances
des employées, qui auront à payer 2400$ par année au lieu de
1200$», a déclaré Marie-Ève Adam, présidente du SCFP 5214.
«Le
problème, cest que loffre patronale rejetée nous demandait aussi
une diminution des vacances. Les travailleuses considèrent quelles
font déjà assez de sacrifices avec la hausse des assurances. Il y a
une limite et nos membres viennent de létablir», a expliqué
Karine Cabana, conseillère syndicale au SCFP.
Comptant plus de 111,000 membres au Québec, le SCFP représente
19,500 membres dans le secteur de la santé et des services sociaux
au Québec.