Les quelque 150 chauffeurs d’autobus de la Société de transport de Sherbrooke (STS) ont approuvé une entente avec l’employeur pour renouveler leur convention collective. L’entente de principe conclue le 29 août dernier par leur syndicat a été entérinée en assemblée générale le 4 septembre par un vote à 84%. Le nouveau contrat de travail, d’une durée de cinq ans, couvre la période du 1^er mars 2018 au 26 février 2023.

«Nous avons remporté une victoire majeure pour les chauffeurs: à partir du 23 décembre, ils n’auront plus à se déplacer à leurs frais ni à leur charge dans le cadre de leur travail. Ils pourront commencer leur quart de travail au garage et le terminer au garage. C’est une première en 30 ans et c’est une revendication de longue date qui aboutit enfin», a expliqué Alain Savignac, conseiller syndical au SCFP.

Les augmentations salariales négociées sont de 2% pour chacune des cinq années. L’entente prévoit aussi la création d’une prime pour les situations où il n’y pas de pause ni de temps de repas. De plus, elle va créer un comité patronal-syndical qui se penchera sur les assignations, les horaires et la sous-traitance.

Cette conclusion intervient après presque un an et demi de négociations. Depuis février 2018, le syndicat avait en main un mandat de grève, voté à 96,8% par ses membres.

Comptant plus de 119,300 membres au Québec, le SCFP représente quelque 7610 membres dans le transport terrestre au Québec.