Nouvelle convention collective à l’École de technologie supérieure
2 juillet 2009
Le 23 juin, à l’École de technologie supérieure, au cours d’une
séance officielle de signature, patrons et syndiqués ont convenu
d’un nouveau contrat de travail. Rappelons que c’est le 3 avril que
les quelque 350 syndiqués de l’ETS (SCFP 3187) avaient entériné
l’entente de principe définissant les termes de cette nouvelle
convention collective qui couvre la période du 1er juin 2008 au 31
mai 2012.
Au chapitre des salaires, la nouvelle entente
prévoit des augmentations de salaire rétroactives de 1,5% au 1er
décembre 2008 et 2% au 1er avril 2009. D’autre part, l’entente
garantit des augmentations minimales de 2% aux 1er avril 2010, 2011
et 2012. Advenant que la politique salariale gouvernementale (PSG)
à venir soit supérieure à ces 2% annuels, les augmentations des
trois dernières années du contrat seront bonifiées en conséquence.
Un changement majeur
En vertu de cette entente, un changement majeur intervient. Les
parties ont convenu de l’abolition de l’ancien processus menant à
la classe 1 pour les techniciens. L’échelle salariale liée à la
classe 2 (échelons 1 à 12) est dorénavant arrimée à l’échelle de la
classe 1 (échelons 13 à 15). Il s’agit d’une première entente en ce
sens dans le secteur universitaire. En vertu de cet accord,
l’attribution de ces postes techniques prendra en compte les
compétences ainsi que l’ancienneté. Dans cette optique, les parties
ont décidé de créer une table de discussion pour définir, avant
l’expiration de la convention en mai 2012, des critères de
reconnaissance des acquis qui favoriseront le passage des membres
du groupe bureau à des postes techniques.
Pour le président du syndicat, Serge Plamondon, il s’agit d’une
percée majeure. «C’est une
entente qui nous a permis de régler une bataille vieille de plus de
15 ans, soit l’abolition du processus de passage à la classe 1 des
techniciens. Nous pourrons nous concentrer sur des enjeux plus
globaux lors des prochaines négociations» a-t-il commenté.
Cette ronde de négociation a aussi permis d’apporter d’autres
améliorations aux conditions de travail. Signalons-en
quelques-unes. Allongement du congé de paternité rémunéré qui passe
de cinq à 10 jours. Bonification de la banque de libération qui de
80, est portée à 100 jours. Reconnaissance des délégués sociaux.
Pour les professionnels, réaménagement des catégories. Pour les
employés à statut particulier, ajout de primes, congés sociaux,
assurances et des vacances avec cumul d’ancienneté.
Le syndicat des employé(e)s de l’ÉTS (SCFP 3187) compte environ 350
membres couvrant les groupes métiers-services, bureau, technique et
professionnel.
