Les syndiqués font des gains notables, surtout
en ce a trait aux salaires et au régime de retraite. En effet, une
nouvelle échelle de salaires a été intégrée rétroactivement à
décembre 2007. De plus, les salariés verront leurs taux horaire
augmenté de 14 % en six ans, et une prime est instaurée pour les
salariés qui travaillent selon des horaires en rotation. En ce qui
concerne le régime de retraite, la part de l’employeur grimpe de
5,5 % à 9 % de façon progressive, mais rétroactive à 2006. Pour les
futurs retraités, la rente payable sera désormais établie selon
leurs cinq meilleures années de travail parmi les dix dernières où
ils étaient à l’emploi de la municipalité.

D’autre part, 23 postes de travailleurs saisonniers permanents
comporteront une garantie de travail d’au moins 30 semaines par
année. Un gain particulier touche les cols bleus affectés aux
travaux publics : leur horaire de travail sera maintenant établi
sur quatre jours et demi par semaine. Ils renonceront donc à leur
pause de l’après-midi, pour quitter le vendredi à midi. Ce nouvel
horaire, plus intéressant pour ces syndiqués, procurera un gain de
productivité pour la municipalité. Les autres salariés cols bleus
bénéficieront d’un congé équivalent à 40 minutes par semaine,
qu’ils pourront cumuler et utiliser ultérieurement après entente
avec l’employeur. Pour les cols blancs, le nouvel horaire d’été
sera réparti sur quatre jours et demi.

Un règlement qui satisfait les dirigeants des deux syndicats.
«Nous avons eu de bonnes
négociations, les choses se sont déroulées rondement aux tables et
les résultats parlent d’eux-mêmes. Nous sommes heureux des gains
pour nos membres et nous avons fait ces progrès sans avoir à
exercer de moyens de pression. Vraiment, tout le monde en sort
gagnant», ont déclaré à l’unisson Michel Delvaux, président
du syndicat des cols blancs et Marco Raymond, président du syndicat
des cols bleus.