Nouveau contrat de travail pour les employés de la Ville de Magog
28 mars 2005
Les 116 cols blancs et cols bleus à l’emploi
de la Ville de Magog se sont entendus la semaine dernière sur les
termes d’un nouveau contrat de travail. C’est à 94% que les
employés municipaux, affiliés au Syndicat canadien de la fonction
publique (SCFP-FTQ), ont approuvé, mercredi dernier lors d’une
assemblée spéciale, l’entente intervenue avec l’administration
municipale. Il s’agit de la première convention collective à être
conclue depuis la fusion d’Omerville et du Canton de Magog à la
Ville de Magog.
La nouvelle convention collective sera d’une
durée d’environ six ans, soit du 3 avril 2005 au 31 décembre 2010.
Elle réalise l’harmonisation des conventions collectives en vigueur
avant la fusion, tout en créant 10 postes réguliers. Elle prévoit
des augmentations totales de 13,9% sur six ans (12,9% en salaires
et 1% au niveau des primes de retraite), soit 2% en 2005, 2,2% pour
chacune des années 2006 et 2007, 2,4% pour 2008, 2,5% pour 2009 et
2,6% en 2010. De plus, pour les deux dernières années, ces taux
d’augmentation pourront atteindre jusqu’à 3% selon l’indice des
prix à la consommation (IPC). D’autres améliorations sont aussi
prévues, notamment au chapitre des primes et des congés.
«L’harmonisation des conditions de travail constitue de loin la
particularité de cette nouvelle convention collective»,
souligne Luc Grenier, président de la section locale 1054 du SCFP.
«Suite à la fusion, les employés conservaient leurs conditions
de travail, ce qui amenait des aberrations salariales de l’ordre de
plus de sept dollars l’heure pour la même tâche de travail, selon
leur provenance. En acceptant cette entente, les employés des
anciennes villes se sont positionnés afin de régler pour de bon
leurs différences salariales et d’agir pour affronter les nouveaux
défis. Au cours de la prochaine année, le dossier primordial pour
le syndicat sera de mettre en place une politique d’équité
salariale.»