Nouveau contrat de travail pour les cheminots du Port de Montréal
13 décembre 2013
Les quelque 50 cheminots du Port de Montréal
ont entériné une nouvelle convention collective dune durée de six
ans. Réunis en assemblée syndicale ce jeudi en après-midi, ils ont
dit oui à des augmentations annuelles de 2%, ajustables à la hausse
selon lIPC (Indice des prix à la consommation).
Lentente prévoit aussi une nette amélioration des conditions de
retraite, ce qui inclut les primes de départ et les prestations de
raccordement. Elle assure une meilleure stabilité demploi et
accorde de substantielles primes à la signature. Enfin, elle
clarifie la juridiction syndicale pour le travail de signaleur, ce
qui, selon le syndicat, va améliorer les conditions de
santé-sécurité. La période dapplication de cette convention
collective est du 1er janvier 2013 au 31 décembre 2018.
«Avec la conclusion de cette
entente, les six syndicats SCFP du Port de Montréal ont maintenant
tous des ententes de longue durée. Cela ouvre une belle période de
stabilité au Port en termes de relations de travail. Nous comptons
maintenant sur une attitude constructive des employeurs pour tirer
le maximum de cette situation», selon André Racette Jr,
conseiller syndical au Syndicat canadien de la fonction publique
(SCFP).
«À bien des points de vue, le
Port est en bonne position pour développer ses activités. Mais pour
que cela arrive, il faut que les gouvernements fédéral et
provincial sen préoccupent davantage en termes dinfrastructures
et de promotion», a souligné le conseiller syndical.
Les cheminots du Port de Montréal sont membres
de la section locale 5598 du SCFP. Ils exercent les fonctions
dopérateur de locomotive, de signaleur, de chef de cour, etc.
Comptant plus de 111,000 membres au Québec, le SCFP représente
environ 3300 membres du secteur Mixte.
Ce secteur regroupe les débardeurs des ports de Montréal, Québec,
Matane, Contrecur, Sorel-Tracy, Bécancour et Trois-Rivières, de
même que le personnel de compagnies d’assurances, du transporteur
de valeurs GARDA, de syndicats, de groupes sociaux et
communautaires, etc.