Nouveau contrat de travail à Vidéotron
30 mars 2009
[themify_slide][/themify_slide]
[themify_slide][/themify_slide]
[themify_slide][/themify_slide]
[themify_slide][/themify_slide]
[/themify_slider]
Syndiqués et patrons pourront compter sur une
paix industrielle jusquen 2013 à Vidéotron. En effet, les quelque
2800 employés de la compagnie, membres du SCFP (FTQ), ont entériné
à 95% lentente de principe conclue par leur comité de négociation.
Le contrat de travail, dune durée de cinq ans, prévoit des hausses
salariales de 3 % par année.
Le nouveau contrat a été officialisé ce matin
lors dune rencontre entre le président de la FTQ, Michel
Arsenault, le directeur québécois du SCFP, Michel Poirier, la
présidente du SCFP-Québec, Lucie Levasseur, le président et chef de
la direction de Quebecor, Pierre Karl Péladeau, ainsi que le
président et chef de la direction de Vidéotron, Robert Dépatie.
«Les relations ont déjà été plus
houleuses, ont lancé les trois dirigeants syndicaux,
mais au terme de cette ronde de
négociations, nous abordons lavenir avec plus doptimisme. On
tourne la page et on regarde vers lavenir.»
Avec cette convention, des centaines demplois syndiqués verront
bientôt le jour, notamment au nouveau centre dappels de Joliette.
Les salariés ont également obtenu le maintien et la protection de
leurs emplois en plus de la bonification de leurs conditions de
travail. En contrepartie, lemployeur bénéficiera dune flexibilité
accrue pour la modernisation de son réseau et le déploiement de son
réseau sans-fil 3G. Une négociation dont les résultats sont plus
que positifs selon les représentants syndicaux. «Le processus a été long et parfois ardu,
mais on est heureux de lentente, lance Denis Plante,
conseiller au SCFP. Au final,
tout le monde y trouve son compte, les emplois de nos membres sont
sécurisés et on améliore leurs conditions de travail.»
Soulignons également que les syndiqués ont négocié un projet de
télétravail et la possibilité pour les employés de 55 ans et plus
de modifier leur temps de travail en réduisant leurs heures ou leur
journée de travail. Cette ouverture à la conciliation travail-vie
sera également offerte aux syndiqués désirant retourner aux études
pour enrichir leur formation. «Nous avons aussi gagné de la flexibilité
pour les employés, affirme Bruno Tremblay, conseiller
syndical. On est très satisfaits
doffrir à nos membres de telles possibilités. Cela fait partie des
nouvelles réalités et des nouveaux besoins des travailleurs et des
travailleuses.»
«Nous sommes heureux de la
confiance et du soutien exprimés par nos membres, affirment
du même souffle les présidents Jacques Denommé (SCFP 2815) et André
Blouin (SCFP 1417). Les chiffres
parlent deux-mêmes. En ces moments difficiles pour léconomie, on
a réussi une négociation fort positive.»