Non à la propriété étrangère dans les médias
19 novembre 2007
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Des syndicats représentant le personnel de
plusieurs médias du Canada ont manifesté ce matin devant la bâtisse
où se tient laudience du CRTC sur lacquisition par CanWest
dAlliance Atlantis afin dinciter le Conseil à rejeter cette
fusion.
Le SCEP, lACTRA, CWA-Canada et le SCFP ont souligné que le fait
que CanWest sassocie à une importante société de placement
américaine amène la propriété étrangère de nos médias par la porte
arrière.
«CanWest supprime des salles de
nouvelles dans lensemble du pays pour nourrir son désir
dacquisition débridé, et voici quelle soulève la question
critique de la propriété canadienne de nos médias», dit
Peter Murdoch, vice-président Média du Syndicat canadien des
communications, de lénergie et du papier. «Les résultats sont lélimination demplois,
la perte démissions locales et une perte de culture et didentité
canadiennes.»
Pour sa part, Michel Bibeault, directeur-adjoint du SCFP au Québec,
a souligné l’importance de la diversité des voix en information et
des nouvelles locales dans une société démocratique. Rappelons que
dernièrement, 200 emplois étaient supprimés dans les stations de
Global TV au pays, dont une quarantaine au Québec.
Jusquà présent, le CRTC na guère agi pour
freiner la diminution des dramatiques et des bulletins de nouvelles
canadiens, mais les syndicats disent quils ne laisseront pas un
organisme de réglementation amener en douce la propriété étrangère
de nos médias.
Le CRTC a pour mandat, selon la Loi sur la radiodiffusion, de
réglementer dans lintérêt de la population canadienne. Selon les
syndicats, il ne faut pas permettre à la propriété étrangère de
simmiscer par le truchement dun labyrinthe dastuces juridiques
et dinvestissement.