Négociations intensives entre les cols bleus et la Ville de Québec
28 novembre 2012
Dès ce matin, les représentants des cols bleus
et de la Ville de Québec poursuivent leurs négociations et se
rencontrent pour une séquence d’une durée de cinq jours. Ces
pourparlers vont se dérouler en présence d’une conciliatrice du
ministère du Travail. Selon le calendrier prévu, ces cinq journées
de négociations intensives seront suivies de trois autres journées,
soit les 12, 17 et 18 décembre.
Le négociateur syndical du SCFP, Eddy Jomphe, prévoit que les
négociations ne seront pas terminées avant Noël, mais néanmoins que
«ces journées intensives vont
permettre de nombreuses discussions et d’avancer sur plusieurs
sujets. Déjà, les rencontres précédentes nous ont permis de régler
plusieurs points.» Il estime que les discussions de
l’automne ont été harmonieuses et se sont déroulées sans animosité.
Les négos en résumé
Les négociations entre les cols bleus et la Ville de Québec ont
commencé en février 2011. Les cols bleus avaient demandé
l’intervention d’un conciliateur du ministère en novembre 2011. Au
total 19 séances de négociation ont eu lieu entre les parties
depuis février 2011, dont 10 en présence d’une médiatrice nommée
par la ministre du Travail. Stoppée le 12 avril 2012, les
négociations repris en septembre dernier, à raison de deux séances
de conciliation par mois, soit les 13 et 14 septembre, les 15 et 26
octobre et les 1er et 9 novembre. (Une séance de négociation a été
annulée le 31 octobre suite aux déclarations intempestives du maire
sur les opérateurs de surfaceuse Zamboni.)
Pas de sommet
pour les bleus
D’autre part, le syndicat des cols bleus fait savoir qu’il ne
participera pas au quatrième «sommet» du 7 décembre annoncé par le
maire Régis Labeaume. On sait que les cols bleus n’ont participé à
aucun des trois précédents «sommets». Le président du syndicat
des cols bleus Marc-André Dufour signale que la position des cols
bleus n’a pas changé. «Nous
préférons tenir nos pourparlers dans des négociations encadrées par
le ministère du Travail et conformément au Code du travail.
On respecte le maire, mais nous
ne sommes pas intéressés à multiplier les tables de négociations ni
le nombre d’intervenants et on tient à ce que les discussions se
déroulent en présence de la conciliatrice du ministère.»
Les cols bleus de Québec sont au nombre d’environ 1350 et n’ont pas
exercé de droit de grève depuis plus de 25 ans. Ils sont sans
contrat de travail depuis le 31 décembre 2010 et en grève des
heures supplémentaires depuis le 24 mai 2012.
